Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/180

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tout : en lisant les mémoires de Mme Weiss, à chaque page, elle transparaît cette cause.

Il y a dans ces feuillets, écrits à la prison ou à l’hôpital, plus qu’une tentative d’autobiographie ; on y voit, se dégageant en clarté fauve, une non exceptionnelle psychologie de femme.


Par l’aperçu qu’elle en donne, dès l’âge de jeune fille, on sent comment cette existence s’orientait, semblablement à celle de tant d’autres femmes qui n’ont pas encore empoisonné leur mari…

On trouve là une synthèse d’éducation féminine, éducation qui n’a rien de sentimental.

Mme Weiss raconte ses années de pensionnat à Nice, alors qu’avec quelques compagnes préférées, qui n’ont du reste nullement fait parler d’elles — jusqu’ici, elle se jouait « des malheureux potaches qui se laissaient aller à des œillades timides et devenaient aussitôt la proie commune ; ridiculisés qu’ils étaient, chantés en vers et en musique, caricaturés de face et de profil. »