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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/195

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religion et documenter son avis, nous lui aurions répondu ce que nous avons réservé pour nos lecteurs, pour nos camarades.

Nul ne pouvait un instant s’y méprendre.

À qui la faute ?, l’article de M.-J. Le Coq, cette chronique incriminée comme attentatoire à la moralité des foules indiquait seulement — et sans fioritures à la Mendès — le besoin, pour la femme, d’un amour moins bestial que l’amour craché par l’écœurante brutalité des hommes « sans respect pour les chastetés d’âme que garde la plus dépravée ».

Le sujet n’était pas cherché à plaisir, pas voulu. L’actualité l’imposait. L’aventure de Mme de Rute avait mis sous la plume d’un gros tas de journalistes de rustaudes invectives, de prudhommesques effarouchements. Il était de bonne riposte que l’un de nous dît strictement : À la fin, laissez-nous tranquilles avec vos pudeurs détailleuses. En admettant même l’exactitude des accusations — lesbiennes caresses — à quel titre sermonnez-vous ? Et le Baiser n’est-il pas libre ?