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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/196

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Dans ce journal, où la lutte est pour la Liberté toute, c’est, selon l’à-propos, cette thèse et pas une autre que forcément on doit soutenir.

Pour ne point s’en rendre compte, pour voir autre chose dans l’article en cause, il faut être un vieux goret ou bien un jeune et soupçonneux magistrat.


La vérité vraie c’est que depuis longtemps on nous guettait, prêt à s’emparer du premier prétexte. On nous épiait attendant l’occasion de frapper un sale coup — le coup traître. Cette occasion, on a cru la trouver.

On s’est bien gardé de nous poursuivre lors des plus osés cris de révolte. On n’ignorait pas que nous craignons peu l’amende et la prison, suffisamment prémunis que nous sommes contre l’une — et bravant l’autre. On a patiemment attendu et le dandin qui, l’autre jour, a annoncé : Nous les tenons comme pornographes ! s’est pris pour feu Machiavel.

Il s’est mis le code dans l’œil.