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Vive l’Armée !
Rarement la capture d’un assassin fit autant de ramage que celle du meurtrier de la baronne.
Les journaux, à pleines colonnes, accumulent jusqu’aux minutieux détails.
Des reporters policiers réussissent à publier les lettres — toutes intimes, écrites jadis par Anastay à un quidam, Lionet, dont le rôle se borne à livrer de vieilles correspondances d’ami, en buvant l’absinthe avec des intervieweurs.
Quant à ces messieurs de la chronique, ils tournent et retournent la question, ils la tournent sur place. Leurs aperçus sont simples autant que peu rapides : « Grand criminel ! Fâcheux que ce soit un officier ! Le tact consisterait à ne pas appuyer. » Ou bien : « Il faut franchement avouer que ce misérable est un