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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/220

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officier, il y a des mauvais serviteurs partout ! Le drapeau n’est pas en jeu. »

La grande préoccupation, la cause de tout le potin et de toutes les discussions, c’est l’inquiétante pensée de ce qu’il advient quand les gens de l’Épaulette sont déchaînés dans la vie civile.

Il ne s’agit plus des révoltés qui de parti pris haïssent la soldatesque, il s’agit des doux bourgeois et de leur tranquillité menacée.

C’est eux, ce sont les bourgeois qui dans un instant vont crier :

— L’Officier, voilà l’ennemi !


Le Figaro racontait, en geignant un peu, que dans un café du boulevard, le soir où les journaux annoncèrent que l’assassin était un sous-lieutenant, un monsieur d’allure distinguée, rejetant son journal sur la table, se permit de dire à haute voix :

— Encore un officier, ça ne m’étonne pas.

Quatre ou cinq jeunes porteurs d’uniforme se dressèrent illico sur leurs huit ou dix jambes,