Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/222

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mourir. On fermait les yeux volontiers devant les turpitudes comme devant les atrocités.

Si les yeux s’ouvrent, si les regards se braquent sur l’armée c’est que, coup sur coup, des officiers prennent des bourgeois pour cible.

La bourgeoisie se rebiffe.


Du prestige des sabretaches il ne faut pas parler.

La Grande Muette n’est plus dès longtemps comparable à la femme de César qu’on ne doit pas soupçonner : c’est Suzanne de Châlons-sur-Marne.

Depuis la Fille du Régiment, depuis les amours du capitaine et des lieutenants, on ne pouvait espérer la réputation virginale. Au moins ne s’attendait-on pas si tôt à la dégringolade finale.

Il n’y a pas à se le dissimuler, la bourgeoisie elle-même, tirée de sa léthargie par les coups de couteau du sous-lieutenant Anastay, éveillée de sa torpeur par les coups de revolver du major