Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/224

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Les traits du meurtrier, son uniforme, ses galons, ce sont les insignifiants traits de mille et un officiers, c’est leur uniforme, c’est leur galon.

Des solidarités s’établissent.

Il serait insensé de dire : un officier a commis un crime, tous les officiers sont des assassins.

Mais c’est l’évidence même qu’à l’occasion près, tous les professionnels du sabre, entraînés par la fête, frappés par la débine, sont les dilettantes du couteau.

Anastay l’a résumé en clamant, après avoir dépeint son insupportable situation de sous-lieutenant en disponibilité, de sous-lieutenant sans-le-sou, voulant quand même tenir son rang :

— J’étais réduit à tuer !


Nos plus chères convictions se bouleversent.

Qu’on ne nous parle plus de désarmement !

Il faut que nos brav’s continuent… Le mess et le bivouac. Si leur exubérance piaffe, si la