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Page:Zola - Contes à Ninon, 1864.djvu/328

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AVENTURES DU GRAND SIDOINE

premier rayon, Médéric et Primevère apparurent au sommet des décombres, enlacés, immobiles ; à leurs pieds gisait Sidoine, éclairé par larges pans de lumière.

Il ouvrit un œil, et, moitié endormi :

— J’entends, dit-il. Mon frère Médéric, où est la sagesse ?

— Mon mignon, répondit Médéric, prends une bêche.

— J’entends, dit Sidoine. Où est le bonheur ?

Alors Primevère, lente, repliant les bras, se souleva. Elle allongea les lèvres et baisa les lèvres de Médéric.

Sidoine, satisfait, se rendormit, dodelinant de la tête et tournant les pouces, plus bête que jamais.


fin des contes à ninon.