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Page:Zola - Contes à Ninon, 1864.djvu/61

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LE CARNET DE DANSE

La jeune fille jura ses grands dieux qu’elle n’en ferait rien. Et, je ne sais comment, la page se trouva sous ses lèvres. Elle n’en sut rien elle-même. Tout en protestant, elle baisa le nom à deux reprises.

Alors elle aperçut son pied, qui riait dans un rayon de soleil. Confuse, elle ramenait la couverture, quand elle acheva de perdre la tête en entendant crier la clef dans la serrure.

Le carnet de danse se glissa parmi les dentelles et disparut en toute hâte sous l’oreiller.

C’était la chambrière.