Page:Zola - La Confession de Claude (Charpentier 1893).djvu/31

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rire, & jamais il ne désirait davantage. La vie entière ne suffisait pas à vous faire épuiser le regard de la jeune moissonneuse.

IV

Hier, j’avais grande flamme au foyer. J’étais riche de deux bougies, je les avais allumées toutes deux, sans songer au lendemain.

Je me surprenais à chanter, tout en me préparant pour une nuit de travail. La mansarde riait d’être chaude & lumineuse.

Comme je m’asseyais, j’ai entendu dans l’escalier un bruit de voix & de pas précipités. Des portes s’ouvraient & se fermaient. Puis, dans le silence, des cris étouffés montaient jusqu’à moi. Je m’étais