Page:Zola - Les Mystères de Marseille, Charpentier, 1885.djvu/37

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à ne jamais user de sa puissance. Il conseilla à Marius de rester tranquille, d’attendre les événements ; il le seconderait de tout son pouvoir, lorsque la lutte serait engagée.

Marius, que la fièvre brûlait, allait se décider à lui demander un congé, lorsque Fine, un matin, accourut chez lui tout en pleurs.

« Monsieur est arrêté ! s’écria-t-elle en sanglotant. On l’a trouvé, avec la demoiselle dans un bastidon du quartier des Trois-bons-Dieux, à une lieue d’Aix. »

Et, comme Marius, plein de trouble, descendait rapidement pour se faire confirmer la nouvelle, qui était vraie, Fine, encore baignée de larmes, eut un sourire et dit à voix basse :

« Au moins, la demoiselle n’est plus avec lui ! »