Page:Zola - Les Trois Villes - Rome, 1896.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

comme envolée dans la fraîcheur du matin, dans la candeur passionnée de son rêve.

Enfin, Pierre s’arracha au spectacle sublime. La tête basse, en plein soleil, le cocher et le cheval n’avaient pas bougé. Sur la banquette, la valise brûlait, chauffée par l’astre déjà lourd. Et il remonta dans la voiture, en donnant de nouveau l’adresse :

— Via Giulia, palazzo Boccanera.