Page:Zola - Naïs Micoulin, 1884.djvu/256

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Ce qui m’a donné le dernier coup, ç’a été d’apprendre par Gaucheraud lui-même que mon père les avait invités, lui et sa femme, à venir passer trois jours au Boquet. Félix s’était remis à sourire, en nous annonçant qu’il rentrait à Paris le lendemain.

Alors, je me suis sauvé, j’ai prétexté que j’avais formellement promis à mon père d’être de retour pour l’heure du déjeuner. J’étais déjà au bout de l’avenue, lorsque j’ai aperçu un monsieur dans un cabriolet. Ce devait être M. Neigeon. Ma foi ! j’aime mieux l’avoir manqué encore. C’est dimanche que Gaucheraud et sa femme viennent s’installer au Boquet. Quelle corvée !