Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/112

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l’admirable invention pour les dames que des caleçons ! et qu’est-ce que l’apperçu de la superbe tournure d’une jambe, d’une cuisse, auprès du voisinage… vous m’entendez ; revenons. Nos balançeurs sautent tant et si bien, et si fort, qu’un coup de jarret du jeune homme animé par le jeu, brise l’une des cordes qui suspendaient la nacelle, le voilà en bas, et la marquise élancée en l’air qui s’échappe en diagonale, comme une fusée, et qui tombe à la Garnerin, en parachûte de jupons. Oh ! là-la ! oh ! là-là ! elle est perdue ! une si belle femme ! et tous les bras se jètent en l’air pour la sauver. Un homme dont la stature et les muscles saillans annoncent la mâle vigueur, ferme comme une colonne, allonge la main, saisit le corps gagnant au plus vîte le centre de gravité et l’ar-