Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/113

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rête à deux pieds de terre comme une poupée. Cet homme, vous le devinez sans doute, est le robuste Parmesan.

Parmesan au bal ! pourquoi non ? vous avez donc **oublié que le fameux souper avait fourni, pendant vingt-quatre heures, matière aux conversations de toute la ville ; que la marquise, malgré le démenti solemnel du vicomte de Sabar, n’avait pu dissuader le public, injustement prévenu, qu’elle y était l’une des figurantes ? Parmesan a des oreilles comme un autre, un estomac qui digère vîte, des sens faciles à enflammer, et pourtant longtems affectés. Pouvait-il ne pas desirer vivement de connaître l’heroïne à laquelle il était redevable d’un souper délicieux et d’une séance de plaisirs savourés avec une ardeur impossible à décrire ?