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tel et de me justifier… Et les voilà à la porte du jardin.

C’est bien elle, dit quelqu’un qui s’approchait. — Mais, oui, répond un autre ; la marquise de Mirbonne ! Quel est le cavalier de bonne mine qui l’escorte ? — Ne me trompé-je point ? non, ma foi : c’est mon Froteur. Certes, la rencontre est charmante, ajoute le curieux en éclatant de rire ! ce trait plaisant manquait à l’histoire de la joyeuse soirée. Approchons, mon ami, félicitons la jolie Froteuse.

— Bon soir, belle marquise ! — N’est-ce pas Mirval, en le cherchant des yeux ? Bon soir, chevalier, vous ne faites que d’arriver ! — Tout à l’heure, madame, le vicomte de Sabar m’a retenu. — Ah ! vicomte, je ne