Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/43

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sait m’affecter, l’un des porteurs en sortant me dit : vous êtes bien bon, citoyen, de plaindre le citoyen C***. Cinq fois par décade, notre ministère lui est nécessaire. Que diable voulez-vous qu’il fasse ? C’est aujourd’hui un entrepreneur, demain un fournisseur, une autre fois un chef de bureau ou tel autre avec lequel il a quelqu’intérêt à démêler, qui l’entraîne chez un traiteur. Ce n’est que là, en vérité, qu’on peut parler affaire. Il n’y a que la première bouteille qui coûte à avaler. Trente et quarante la suivent, et il n’en faut pas moins du tiers pour mettre l’officieux C*** en belle humeur.

Le porteur allait continuer sur ce ton ; mais pressé d’arriver au lever de la marquise, je me hâtai de le quitter