Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/49

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de même, oui, je veux de la réalité ; au diable, ces frélons qui promettent ce qu’ils ne peuvent donner. Que de robustes athlètes remplacent ces Adonis pusillanimes, que semblables à ces gladiateurs romains, infatigables à porter et à recevoir des coups, ils nous disputent chèrement la victoire ; combattons corps à corps, et que celui qui l’aura emporté en courage soit déclaré Roi de luteurs de Cythère ; qu’il porte pour diadème une couronne de mirthe, de pampre et de roses. Ainsi dit l’embrâsée Volsange, et fut applaudie à outrance par ses voluptueuses compagnes.

Cependant est proposé et adopté un amandement par la prudente Lauréda. Chacune choisit et jète dans un galant chapeau faisant l’office d’urne, le

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