abandonné aux agens admis dans la
confidence nécessaire pour y introduire
et y voir les favorisés personnages
que l’on juge dignes d’y offrir l’encens
à la divinité du lieu. Plus loin,
est une rotonde magnifique portée sur
des colonnes de marbre jaspé. Des statues
nues occupent les intervalles ; elles
représentent tout ce que les imaginations
les plus licencieuses ont enfanté
de plus propre à provoquer aux amoureuses
jouissances. Les maîtres les plus
habiles n’ont pas rougi de consacrer
leur ciseau à ces chefs-d’œuvre d’obscénité.
Les frontons sont décorés de
guirlandes travaillées avec un fini
précieux. Le dôme est surmonté d’un
Satyre qui regarde avec une complaisance
infinie les prodigieuses marques
de sa virilité. Une jeune nymphe debout
sur le ceintre qui domine le por-
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