Page:Zoloé et ses deux acolythes, 1800.djvu/82

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achevèrent ce qui était commencé ; ce ne fut même qu’avec peine que Lauréda obtint la suppression du chant de triomphe.

Fessinot entouré de laquais qui ne s’épargnaient pas les propos goguenards et insolens, s’essuyait tristement le front. Pâle et défait comme un condamné, tout à l’heure arraché au supplice, il demande des habits pour réparer le désordre de son accoutrement : aucun n’allait à sa taille élancée. On l’eût pris dans ceux de la France qu’il lui fallut enfin endosser, pour un échappé de bicêtre, tant cette décoration contrastait avec l’air de son visage et la stature de sa personne. Enfin une voiture fermée parût, il s’y jeta en maudissant le mauvais génie qui l’avait amené dans ce fatal séjour, et

résolu