Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/170

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1er ALGUAZIL

Dieu saint ! Voici un cadavre.

2e ALGUAZIL

Deux.

1er ALGUAZIL

Et le meurtrier ?

1er ALGUAZIL

Par ici.

(Des hommes pénètrent dans l’appartement où se trouvent Doña Inès et Brigida, et les entraînent sur la scène. Doña Inès reconnaît le cadavre de son père).

1er ALGUAZIL

Deux femmes !

DOÑA INÈS

Ah ! Quelle horreur ! Mon père !

1er ALGUAZIL

C’est sa fille !

BRIGIDA

Oui.

DOÑA INÈS

Ah ! Où es-tu, Don Juan, qui m’oublies ici, dans une telle douleur ?

1er ALGUAZIL

C’est lui l’assassin.

DOÑA INÈS

Mon Dieu ! Me réservais-tu ceci de plus ?