Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/210

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CIUTTI (mettant la tête à la fenêtre)

On ne voit personne. — Qui va là ? — Personne ne répond.

CENTELLAS

Quelque plaisant.

AVELLANEDA

Quelque lourdaud, qui aura frappe en passant, peut-être sans regarder où.

DON JUAN (à Ciutti)

Eh bien ! ferme, et sers les liqueurs.

(On frappe de nouveau, plus fort.)

Mais on frappe encore une fois.

CIUTTI

Oui.

DON JUAN

Retourne voir.

CIUTTI

Pardi ! Je ne vois personne, señor.

DON JUAN

Ah ! par Dieu ! Celui qui fait cela ne se vantera pas de sa plaisanterie. Ciutti, s’il recommence à frapper, lâche-lui un coup de pistolet.

(On frappe encore, et le coup s’entend un peu plus près.)

Encore une fois ?