Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/251

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en sont variées suivant diverses combinaisons, tantôt croisées, tantôt couplées, sans plan déterminé. Voici les principales exceptions à cette forme générale :

Première Partie ; Acte II : Les scènes VI, VII et XI sont écrites en sortes de stances de 10 vers (le dernier est souligné exprès dans le texte) de huit pieds, comme le reste de la pièce, sauf que les six premiers sont croisés de vers de 1, 2 ou 3 pieds (v. 2, 4, 6.) Cela donne une grande vivacité à ce dialogue, écrit d’ailleurs sur un ton enjoué, comme railleur et relevé d’assonances. Les rimes, au nombre de 4, sont ainsi disposées : 1-2, 3-4, 5-6-7-(8-9)-10.

Acte IV : Dans la scène III, la déclaration d’amour de Don Juan à Dona Inès est écrite en décimas, c’est-à-dire en stances de 10 vers (toujours de 8 pieds) avec quatre rimes ainsi disposées : 1-(2-3)-4-5 ; 6-7-(8-9)-10.

Deuxième Partie ; Acte Ier : Les scènes III et IV sont presque entièrement en décimas encore, avec assonances finales sur les mots afán et sepultura répétés successivement par Don Juan et l’Ombre de Doña Inès.

Acte II : Mêmes strophes et même observation au moment de la seconde apparition de l’Ombre de Dona Inès, scène IV et début de la scène V.

Acte III : La scène I, où Don Juan revient au Panthéon des Tenorio pour répondre à l’invitation du commandeur, est exceptionnellement