Piquillo Alliaga/72

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Texte établi par Maresq et Cie, Libraires, Vialat et Cie, Éditeurs (p. 326-329).


LXXII.

les maures dans l’exil.

— Juan-Baptista Balseiro ? dit Alliaga à Pedralvi ; es-tu bien sûr que c’était ce nom ?

— Eh oui ! reprit brusquement Pedralvi ; mais ne voulant pas effrayer la senora, je traitai ses craintes de chimériques, quoique au fond du cœur elles ne me semblassent que trop légitimes ; elles m’expliquaient l’effet qu’avait produit sur moi la voix de ce bandit, que j’avais rencontré deux fois seulement dans ma vie et toujours sans le voir : dans notre enfance, un soir, à l’hôtellerie du Soleil-d’Or, pendant que j’étais sur le chaperon du mur, et lui dans la rue ; et plus tard, quand, déguisé en alguazil, il nous arrêta, la nuit, dans les montagnes de Tolède.

Décidé cette fois à connaître ses desseins et à en finir avec lui, je le cherchai des yeux sur le vaisseau, et je n’aperçus ni lui ni Marco le Maltais.

— Ils sont, me dit le capitaine Giampiétri, occupés à nettoyer ma cabine.

J’y descendis. Je ne trouvai que Marco. Mon air avait sans doute quelque chose de mauvais, car il pâlit en me voyant, et moi, allant droit au fait, je tirai un pistolet de ma ceinture et le lui posant sur la poitrine:

— Il faut me dire ici la vérité : ton contre-maitre Géronimo n’est autre que Juan-Baptista Balseiro, le bandit que réclame depuis longtemps la justice.

— C’est vrai, répondit le Maltais en tremblant ; car il était lâche.

— Quels sont ses desseins ? réponds à l’instant, ou je fais feu.

— Lui et ses compagnons veulent piller ce vaisseau, qu’ils supposent chargé des trésors de la famille d’Albérique.

— Où est-il en ce moment ?

Le Maltais n’osait répondre, mais il m’indiquait de l’œil une seconde cabine où le capitaine Giampiétri serrait son or et ses papiers.

Je me dirigeais de ce côté, une porte s’ouvrit brusquement. Un homme parut, je tirai. Il tomba. Ce n’était pas Juan-Baptista, mais un de ses gens. Ils étaient deux.

Profitant du moment on j’étais désarmé, le Maltais me saisit par derrière, pendant que Balseiro, me sautant à la gorge, m’étreignait de ses bras nerveux. Quoique seul contre eux, je résistais, j’appelais du secours, et déjà le capitaine Giampiétri accourait à mon aide, quand Juan-Baptista qui m’entrainait vers l’escalier, cria d’une voix de Stentor :

— À nous, compagnons voici le moment, levez-vous !..

En un instant tout l’équipage, ou plutôt ce ramas de bandits, nous avait saisis, moi et le malheureux Giampiétri, et nous avait lancés à la mer.

Yézid et Piquillo poussèrent un cri d’effroi.

— Moi, ce n’était rien, continua l’intrépide Pedralvi, mais mon pauvre maitre !..

— Mon père ! murmura Yézid avec désespoir.

— Et Aïxa ! s’écria Alliaga.

— Restée, ainsi que Juanita, au pouvoir de ces pirates, de ces brigands… répondit Pedralvi avec un mugissement de rage. Que le Dieu de nos pères leur soit en aide ! lui seul peut les défendre.

— Et toi, Pedralvi, toi, s’écria Yézid en pressant les mains du fidèle serviteur, qu’es-tu devenu ?

— Moi, plongé dans l’abime et bientôt revenu à la surface des flots, je voyais s’éloigner et fuir à l’horizon le San-Lucar, ce vaisseau qui emportait tout ce que j’aimais !… Dans mon désespoir, dans mon délire, je blasphémais !… je poussais des sanglots de douleur et de rage, et des cris qui se perdaient dans le tumulte des vagues.

On venait de m’enlever la moitié de ma vie, et celle qui me restait ne valait pas la peine d’être défendue contre les flots. Le pauvre Giampiétri, entrainé loin de moi, avait déjà disparu, et à l’immensité je n’apercevais rien que des vagues, partout des vagues, dont le bruissement uniforme murmurait à mon oreille : il faut mourir !

Pas une planche, pas un débris, pas une pointe de rocher ! J’étais à vingt lieues du rivage, en pleine mer ! seul avec Dieu ! et avec vous, mon maitre Yézid ; avec vous, Piquillo, mon premier ami, qui ne pouviez plus m’entendre et que pourtant j’appelais encore ! Enfin, décidé à mourir je cessai de disputer mes jours ; mes bras ne me soutinrent plus à la surface des flots, et je descendis dans l’abîme en levant mes yeux vers le ciel.

En ce moment le ciel brillait de tout son éclat ; le soleil de l’Andalousie, dont les feux étincelaient sur la mer et dont j’apercevais encore les rayons à travers les eaux transparentes qui venaient de se refermer sur ma tête. Vous le dirai-je ? cette douce lumière, ce soleil si beau à voir, et que je contemplais pour la dernière fois, rappela en moi le désir de la vie et le regret de la quitter.

— Oui, m’écriai-je, je ne m’abandonnerai pas lâchement à mon désespoir. Je défendrai mes jours jusqu’au bout, et peut-être le ciel me viendra-t-il en aide… il le doit. Il doit me laisser vivre, ne fût-ce que pour venger un jour Juanita et mes maitres, et pour punir leurs meurtriers.

Ranimé par cette idée, je me mis à nager avec vigueur. De quel côté ? je l’ignore. Je ne pouvais me guider ni me diriger, et mes efforts m’éloignaient, peut-être, du rocher ou du banc de sable qui pouvait me sauver. Pendant six heures je luttai ainsi contre la mort. Oui, six heures au moins, car le soleil, qui dardait d’abord ses rayons au-dessus de ma tête, descendait maintenant dans la mer ; mes forces épuisées, ma respiration haletante, me disaient que tout était fini pour moi, et qu’il fallait succomber.

Vingt fois déjà le courage avait été près de m’abandonner… Une espèce de délire ou de vertige me soutenait seul alors… Je n’avais plus ma raison et je luttais toujours, par instinct ou par rage.

D’étranges apparitions passaient devant mes yeux. C’était un port facile qui s’offrait à mes regards ; un sable fin et doux qui m’invitait à me reposer ; des plaines verdoyantes, des arbres touffus qui m’offraient leurs ombrages ; saisi de joie, je m’avançais haletant, et tout disparaissait devant moi !

Enfin, sur le soir et vers les derniers rayons du jour, il me sembla entendre le sillage d’un vaisseau, les cris des matelots, le bruit des cordages, le vent soufflant dans les voiles.

Encore un fantôme ! me disais-je, le fantôme d’un navire qui se dresse devant moi sur les flots ! Je rêvais que des hommes et des femmes amoncelés sur un bâtiment me regardaient et me montraient du doigt ; je rêvais qu’on me jetait un câble, un cordage : que je venais de le saisir, et puis, comme à l’ordinaire, cette fois encore, tout disparut. Je ne vis, je ne sentis plus rien. Je m’étais évanoui.

Quand je revins à moi, j’étais sur le pont d’un navire. Des compatriotes, des Maures m’entouraient ; des femmes me prodiguaient des soins. Juanita, Aïxa, d’Albérique ! m’écriai-je. Personne ne répondit à ces noms. Ils n’étaient pas là. J’étais loin d’eux !

J’avais été recueilli par un bâtiment espagnol qui faisait voile pour l’Afrique, ayant à son bord nos amis et nos frères que l’on conduisait en exil.

Et maintenant (ce que vous ne croirez pas), c’est que la longue agonie, c’est que la mort à laquelle je venais d’échapper devait être moins effroyable que les horreurs dont j’étais destiné à être le témoin. Oui, j’ai vu nos compagnons privés d’air et de nourriture, entassés comme des troupeaux dans des lieux infects ; j’ai vu l’enfant qui avait l’audace de se plaindre, la femme qui osait gémir, frappés et déchirés par le fouet des bourreaux ; j’ai vu le mari ou le père qui tentait de les défendre, massacré sans pitié, et son sang rejaillir sur les siens ; j’ai vu de jeunes filles, dont la beauté avait quelques instants désarmé les meurtriers, regretter la vie qu’on leur avait laissée et appeler la mort ! elle ne se faisait pas attendre, elle arrivait ! mais trop tard encore ! Elle arrivait au milieu des railleries et des outrages les plus infâmes !

J’ai vu tous ces forfaits, répéta Pedralvi avec rage, et je n’ai pu les empêcher, je n’ai pu les punir.

Vous pensez peut-être que c’était assez de tortures, assez d’opprobre, assez de carnage ; que le ciel se lasserait de nous accabler, que les bords africains nous offriraient un refuge. Non ; l’œuvre des chrétiens n’était pas encore achevée ! tous les fléaux s’entendaient avec eux et devaient leur venir en aide.

On nous débarqua aux environs d’Oran, à Canastal. Nous nous trouvâmes six mille, hommes, femmes et enfants, que l’on avait jetés sur la plage aride et déserte, sans vivres, sans armes, presque sans vêtements.

Les vaisseaux espagnols s’étaient éloignés, la nuit était venue. Tombant de fatigue, de froid et de faim, nous cherchions vainement un abri ; nous implorions le ciel !.. Il fut sourd à nos prières, et l’Arabe du désert fut le seul qui nous répondit.

Descendus des montagnes, le Kabyle et le Bédouin vinrent nous piller et nous égorger, nous leurs frères, nous les fils d’Ismaël, nous qui leur demandions secours et protection, et qui, sous le bernous de l’Africain, retrouvions encore le cœur des Espagnols.

Ah ! que cette nuit fut affreuse ! Entendre leurs cris de joie et de carnage, voir massacrer des femmes et des enfants, et n’avoir pour les défendre d’autres armes que les cailloux de la plage !

Le lendemain, la moitié des nôtres avait perdu la vie, et ne pouvant rester sur ce sol inhospitalier, il fallut tenter de gagner Alger, où un prince musulman promettait de nous accueillir.

Vous dirai-je nos nouveaux désastres pendant cette marche, ou plutôt pendant ce cortége funèbre ? À chaque instant un de nos frères tombait épuisé par ses blessures, un autre par la fatigue, celui-ci par la faim, par la soif, par des journées brûlantes et par des nuits glacées. Et chaque soir, quand nous faisions halte, les Arabes du désert venaient choisir leurs victimes et égorger ce troupeau qui ne pouvait se défendre[1].

Nous voulions en vain nous dérober à leurs poursuites. Il était trop facile de suivre notre trace : elle était indiquée par les cadavres qui jonchaient la route et trahissaient notre passage. Enfin nous approchions d’Alger, nous n’avions plus qu’un jour de marche.

De tant de malheureux, trente seulement avaient survécu. La dernière nuit, le yatagan des Bédouins en immola plus de la moitié ; le reste eut à peine la force de se trainer quelques lieues plus loin ; une pauvre mère qui se sentait mourir me tendit son enfant qu’elle n’avait plus la force de tenir. Je le reçus dans mes bras, où quelques instants après il expira !

Dans ce moment on apercevait de loin les portes d’Alger.

J’y entrai… j’y entrai seul !

Pedralvi cacha sa tête dans ses mains. Yézid et Piquillo, glacés d’horreur, l’avaient écouté sans l’interrompre.

Le Maure continua après un instant de silence :

— À Alger, ce fut différent. Là règne le vrai Dieu, et parmi les croyants, parmi nos frères, je trouvai secours et protection. Tous les négociants avec qui nous avions été en relations, Muley-Hassan, Benhoud, Benabad, me parlaient de vous, mon maitre Yézid, et de votre père ; ils voulaient tous me garder avec eux, me donner du travail, un emploi ; ils m’offraient un sort brillant. Je refusai, car vous étiez resté ici à vous battre contre les Espagnols ; je voulais revenir près de vous.

J’avais beau m’informer à tous les patrons ou capitaines de navire ; personne n’avait rencontré en mer le San-Lucar, personne ne pouvait me donner de nouvelles de votre père, ni de sa fille, ni de Juanita. Mais en revanche, chaque jour nous apportait le récit de nouveaux crimes.

Parmi ceux qui, comme nous, avaient été transportés en Afrique, plus de cent mille hommes avaient, dit-on, succombé[2]. Le capitaine Giuseppe Campanella, trouvant son vaisseau trop chargé, avait fait jeter à la mer une partie de son bagage.

Ce bagage, c’étaient nos frères !

C’est ce même Campanella qui, après avoir promis à Zarha-Hakkam la grâce de son père moyennant un prix infâme, montra un instant après à la malheureuse fille le vieillard pendu à la grande vergue de son vaisseau[3] !

Et les Espagnols prétendent qu’ils ont un Dieu ! et ce Dieu, qui permet de telles atrocités, ils veulent que nous l’adorions ! jamais ! jamais ! s’écria Pedralvi ; et, continua-t-il en passant sur son front sa main contractée par la rage, il me tarde d’effacer avec leur sang ce baptême qu’ils m’ont infligé malgré moi.

Oui, maître, dit-il en regardant Yézid, j’ignore si les maux que j’ai soufferts, si les forfaits dont j’ai été témoin ont changé ma nature, mais la mienne à présent, c’est la vengeance, c’est pour elle seule que j’existe.

J’ai juré au Dieu de nos pères et au Dieu des chrétiens d’immoler, de ma main, les premiers auteurs de nos maux : le grand inquisiteur Sandoval, l’archevêque de Valence Ribeira et le duc de Lerma ! C’est là ma mission, je n’en ai pas d’autre, et je la remplirai ! Après cela, je serai content. Allah pourra me rappeler à lui.

— Ami, ami, lui dit Yézid en cherchant à le calmer, toi que j’ai connu si bon et si généreux, c’est le délire, c’est la fièvre qui t’égare encore.

— Cette fièvre-là ne me quitte plus. En apprenant que le capitaine Giuseppe Campanella allait mettre à la voile pour retourner en Espagne, je me suis présenté à lui en qualité de domestique. Je lui ai raconté… que sais-je !.. que, né dans la Biscaye, je voulais y retourner au risque de me faire pendre, si j’étais reconnu et si ma ruse était découverte.

Débarqué près de Murviedro, où il devait plus tard venir reprendre un chargement, il y a laissé son vaisseau ; son dessein était de se rendre à Madrid, pour y voir le duc de Lerma et Sandoval, leur rendre compte de sa conduite et solliciter de la cour quelque récompense !

— Et alors tu l’as quitté ? demanda Piquillo.

— Non, nous avions auparavant des comptes à régler ensemble.

— Comment cela ?

— Ce matin il a traversé la sierra de l’Albarracin avec moi, son domestique, qui portais ses bagages, et pendant qu’il se reposait et déjeunait sur l’herbe, il m’a ordonné d’un ton impérieux de mettre ses armes en état et de les nettoyer, attendu, disait-il, que l’on pouvait rencontrer quelques-uns de ces misérables révoltés.

J’ai obéi, et quand la lame de son épée a été bien brillante, quand ses pistolets ont été chargés par moi :

— Capitaine, lui ai-je dit, vous vous rendiez à Madrid pour demander la récompense que vous méritez ?

— Oui certes.

— Vous l’obtiendrez sans aller à Madrid.

— Qu’est-ce à dire ?

— Que le jour de la justice est arrivé pour vous. Si votre Dieu et vos inquisiteurs ne savent pas punir, c’est moi, c’est un Maure, qui me chargerai de ce soin.

Lui mettant alors le genou et le pistolet sur la poitrine, je lui rappelai nos frères précipités par lui dans les flots ; Zarha déshonorée et son père immolé ; je lui racontai le serment que j’avais fait concernant l’inquisiteur, l’archevêque et le duc de Lerma.

— Mais comme il peut encore se passer du temps, ajoutai-je, avant que ce serment soit accompli, je jure d’ici là, en attendant et pour prendre patience, de tuer un Espagnol par jour. Je commencerai par vous, capitaine.

Ce que j’ai fait.

— Tu l’as tué ! s’écria Alliaga.

— Sans pitié, sans remords, comme un chien ! ou plutôt comme un tigre !

Pedralvi achevait à peine ce récit, qu’Alhamar-Abouhadjad se présenta devant son général.

On venait d’arrêter un personnage qui paraissait d’une haute importance, car il était dans un riche carrosse, trainé par quatre mules et accompagné d’une nombreuse escorte, qu’on avait tuée ou dispersée.

Ce grand personnage venait de Valence et avait l’air de se rendre à Madrid. Ignorant les événements de la veille, et croyant toujours cette partie de la montagne où passait la grande route au pouvoir des troupes d’Augustin Mexia, il s’y était hasardé sans crainte, et son étonnement avait été aussi grand que son effroi en se voyant entre les mains des Maures.

On avait saisi tous les papiers que renfermait sa voiture. Alhamar remit à Yézid et à Piquillo un vaste portefeuille. Quant au voyageur inconnu, qui avait refusé de se nommer, on l’amenait devant le général.

Un des rideaux de la tente se souleva, et Piquillo resta immobile de surprise.

— Le grand inquisiteur Sandoval ! s’écria-t-il.

À ce nom, Pedralvi bondit comme un chacal en poussant un hurlement de joie, et, les yeux pleins de sang, la bouche béante, il ne quitta plus du regard la

proie qu’il dévorait d’avance.
Diégo les rassura, et se couchant à plat ventre au bord du cratère de cette espèce de volcan.

  1. Le sort de la plupart de ceux qui touchèrent à la côte de Barbarie ne fut pas moins déplorable. À peine eurent-ils débarqué sur ce rivage stérile, inhospitalier, qu’ils furent attaqués par les Arabes-Bédouins, espèce de voleurs sauvages qui habitent sous des tentes et ne vivent que de chasse et du butin. Les Maures, sans armes, embarrassés de leurs femmes et de leurs enfants, furent souvent pillés par ces barbares, qui les assaillaient avec des corps nombreux, forts quelquefois de cinq ou six mille hommes. Aussi souvent que les Maures essayèrent de leur résister avec des pierres et des frondes, leurs seules armes, aussi souvent ils furent presque tous moissonnés par le fer. Beaucoup d’autres aussi périrent de fatigue et de faim, ou par l’inclémence de l’air, dont ils ne purent se garantir pendant les longues et pénibles marches qu’ils entreprirent à travers les brûlants déserts de l’Afrique, pour atteindre Mostaganem, Alger et d’autres places où ils espéraient qu’on leur permettrait de se fixer. En effet, peu de Maures parvinrent jusqu’à ces places, puisque, de six mille hommes qui se mirent en marche de Canasta, ville située aux environs d’Oran, pour se rendre à Alger, un seul, nommé Pedralvi, eut le bonheur d’échapper.
    (Watson, tom. ii, Liv. iv, pag. 81 et 82.)
  2. De ceux qui furent transportés en Afrique la mort dévora plus de cent quarante nille hommes dans un espace de quelques mois. Fonseca, pag. 284.
  3. Fonseca, pag. 285.