Rig Véda ou Livre des hymnes/Section 8/Lecture 2

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Traduction par Alexandre Langlois.
Bibliothèque Internationale Universelle (p. 549-557).

LECTURE DEUXIÈME.
HYMNE I.
Aux Angiras, par Nâbhânédichtha.
(Mètres : Djagatî, Anouchtoubh, Vrihatî, Gâyatrî et Trichtoubh.)

1. Ô vous qui, réunis pour le sacrifice et l’offrande, avez ainsi obtenu l’amitié d’Indra et l’immortalité, ô Angiras, soyez fortunés. Dans votre sagesse accueillez le (vœu) de Manou.

2. Pères du sacrifice, vous avez délivré les Vaches (célestes), et par le retour (des rites) brisé les (portes) de Bala. Ô Angiras, vivez longtemps. Dans votre sagesse accueillez le (vœu) de Manou.

3. Par le sacrifice vous avez élevé Soûrya dans le ciel ; vous avez étendu la Terre (notre) mère. Ô Angiras, ayez une race heureuse. Dans votre sagesse accueillez le (vœu) de Manou.

4. Nâbhâ (nédichtha)[1] vous chante dans votre demeure, ô Richis, qui avez les Dieux pour enfants[2]. Ô Angiras, que vos rites soient prospères. Dans votre sagesse accueillez le (vœu) de Manou.

5. Ces Richis sont différents pour leur forme ; mais toutes leurs œuvres sont également sages. Ces Angiras, enfants d’Agni, naissent autour de lui.

6. Ces (Angiras) aux formes variées naissent d’Agni, autour de (son foyer) brillant. Lui-même il est le premier des Angiras ; il est Navagwa, Dasagwa[3], et au milieu des Dieux qui l’accompagnent il se montre magnifique.

7. Ces sages, unis à Indra, ont délivré les Vaches et les coursiers (célestes). Ils m’ont donné des milliers de grasses génisses[4] ; ils m’ont procuré l’holocauste que j’offre aux Dieux.

8. Que la race de Manou se propage ! qu’elle croisse comme l’orge (dans les champs) ! C’est ce (Manou) qui donne en présent des centaines, des milliers de coursiers.

9. Personne ne peut renverser sa puissance ; il est élevé comme le ciel. Les présents du fils de Savarnâ[5] sont aussi étendus que la mer.

10. Deux princes généreux, Yadou et Tourvasa[6], entourés de vaches, sont comme deux serviteurs empressés à seconder la munificence (de Manou).

11. Qu’il soit heureux ce Manou, ce chef de nos bourgades, ce bienfaiteur opulent. Que sa munificence éclate avec le soleil. Que les Dieux prolongent la vie de l’enfant de Savarnâ, et que par lui nous jouissions, infatigables (dans nos œuvres), d’une (heureuse) abondance.


HYMNE II.
Aux Viswadévas, par Gaya, fils de Plavi.
(Mètres : Trichtoubh et Djagatî.)

1. Que ces Dieux, enfants de Vivaswân, amis et parents de Manou, qui viennent de loin s’asseoir sur le gazon d’Yayâti[7], fils de Nahoucha, daignent nous être favorables.

2. Ô Dieux, tous vos noms sont dignes de nos hommages et de nos respects. Vous méritez d’être honorés, quelle que soit votre origine, enfants d’Aditi, des Ondes ou de la Terre. Écoutez mon invocation.

3. La brillante Aditi, mère (des Adityas), entourée des mortiers (sacrés)[8], verse (pour ses enfants) un lait aussi doux que le miel. Et eux, fortifiés par nos hymnes, prennent nos libations et se distinguent par leurs œuvres. (Ô poëte), loue ces Adityas pour notre bonheur.

4. Ces Dieux adorables surveillent les hommes sans jamais fermer l’œil. Ils ont obtenu une noble immortalité. Portés sur un char lumineux, purs et parés de la magie d’Ahi, ils couvrent (de leurs splendeurs) la surface du ciel pour notre bonheur.

5. Rois indomptables et bienfaisants, ils viennent à notre sacrifice, et vont occuper leur place dans le ciel. Par ton offrande et par tes hymnes honore ces grands Adityas et Aditi pour notre bonheur.

6. Ô Viswadévas, tous enfants de Manou[9], qui donc en ce moment chante l’hymne que vous aimez ? Ô (Dieux) dont les naissances sont si nombreuses, qui orne votre sacrifice, afin de nous faire traverser le mal pour notre bonheur ?

7. Ô Adityas, Manou allume le feu (sacré), et, entouré des sept sacrificateurs, il vous présente, avec sa prière, la première offrande. Accordez-nous une demeure tranquille. Rendez toutes les voies faciles pour notre bonheur.

8. Ô Dieux, sages et prudents, qui régnez sur tout ce monde, animé et inanimé, gardez-nous contre le mal présent et futur ; que ce jour soit pour notre bonheur.

9. Nous invoquons dans les combats Indra libérateur, et digne de nos hommages. (Nous invoquons), pour obtenir leurs bienfaits, Agni, Mitra, Varouna, Bhaga, le Ciel, la Terre, les Marouts. (Nous invoquons) toute cette pieuse et divine famille pour notre bonheur.

10. (Nous invoquons) la Terre qui nous conserve, le Ciel qui est généreux, Aditi qui nous protége et nous dirige. C’est (comme) un vaisseau divin, garni de bonnes rames, rempli de mille trésors, que nous montons, pour notre bonheur.

11. Dieux adorables, venez à notre secours. Protégez-nous contre l’ennemie malfaisante. Invoquons votre puissance. Ô Dieux, écoutez nous ; (venez) à notre aide pour notre bonheur.

12. Éloignez de nous la maladie, l’impiété, la jalouse avarice du méchant. Ô Dieux, repoussez nos ennemis. Étendez sur nous votre protection, pour notre bonheur.

13. Il croît à l’abri de tout danger ; il est soutenu par une nombreuse famille qui l’entoure, le mortel que vous conduisez sagement, ô Adityas ! (Vous nous faites passer) à travers tous les maux pour notre bonheur.

14. Ô divins Marouts, ô Indra, vous amenez le matin un char qui vous sert pour les combats, et que vous remplissez de vos riches présents. Montons sur ce char magnifique et bienfaisant, pour notre bonheur.

15. Ô Marouts, donnez-nous le bonheur dans les voyages, dans les déserts, au milieu des eaux, au sein d’une demeure tranquille. Donnez-nous le bonheur en (fortunés) enfants, en richesses (abondantes).

16. Que le bonheur, qui étend ses faveurs opulentes et va répandant la fortune, nous conserve et dans nos demeures et dans nos voyages. Qu’il nous assure une riche maison et la protection des Dieux.

17. Ô Viswadévas, ô Aditi, ô maîtres (du monde), c’est ainsi que le sage, fils de Plati, a fait votre grandeur. L’immortel Gaya a chanté la race céleste.


HYMNE III.
Aux Viswadévas, par Gaya.
(Mètre : Trichtoubh.)

1. Dans quel sacrifice, par quels hymnes célébrerons-nous le nom adorable de ces dieux qui nous écoutent ? Quel est celui d’entre eux qui daignera nous envoyer le bonheur ? Qui viendra à notre secours ?

2. Cependant l’œuvre (sainte) s’accomplit ; la prière, aimée (des dieux), s’élève vers eux du fond des cœurs ; la voix (du sacrificateur) commande. Mes désirs s’élancent vers les Dieux ; aucun autre ne saurait les satisfaire.

3. Tu honores par la prière cet Agni dont la splendeur ne peut se cacher,[10] dont les Dévas allument les feux, (qui s’appelle) Narâsansa[11] ou Poûchan. (Tu honores aussi) dans le ciel Soûrya et Tchandramas, Yama, Trita, le Vent, l’Aurore, la Nuit, les Aswins.

4. Par quels accents, par quels hymnes le sage Vrihaspati, célébré par nos chants divers, se sent-il grandir ? Qu’Adja Écapâd[12] avec les (autres dieux) dignes de nos vœux et de nos prières, qu’Ahirboudhnya[13] écoute nos invocations.

5. Ô Aditi, au moment où naît Dakcha[14] pour commencer son œuvre, tu honores Mitra et Varouna, ces (dieux) royaux. (Non moins adorable est) Aryaman, entouré dans ses diverses naissances des sept sacrificateurs, et qui, sur son char rapide, poursuit une route triomphante.

6. Qu’ils entendent aussi notre invocation, ces grands et robustes coursiers[15] qui, doux et bienfaisants, à la voix de nos prières répandent sur nous dans le sacrifice les biens qu’ils ont conquis dans les combats.

7. Attachez par nos hymnes au char (du sacrifice) Vâyou, le grand (Indra),[16] Poûchan. Qu’ils soient vos amis. Unis de pensées avec le divin Savitri, ils le secondent dans son œuvre sage et féconde.

8. Nous appelons à notre secours, au milieu du sacrifice, les vingt et un[17] mille rivières (sacrées), les grandes Ondes, les Arbres, les Montagnes, Agni, Crisânou,[18] les (divins) archers,[19] Tichya,[20] Roudra le père des Roudras.

9. Que la Saraswatî,[21] la Sarayou,[22] la Sindhou[23] avec leurs grands flots, que les grandes Rivières viennent nous secourir. Et vous, Ondes, mères divines, venez, et apportez-nous votre lait aussi doux que le miel, aussi agréable que le ghrita.

10. Que la mère resplendissante (des dieux), que Twachtri avec les Dévas, que le père (du sacrifice) avec ses épouses écoute notre voix. Que Riboukchâs et Vâdja,[24] que Bhaga maître d’un char (brillant), que la joyeuse et bruyante troupe des Marouts nous conserve.

11. Que les Marouts nous apparaissent comme une heureuse et riche habitation. Que l’éloge des Roudras et des Marouts nous soit prospère ! Ô Dieux, faites que, possesseurs de vaches (fécondes), nous soyons glorieux parmi les nations, et que nous jouissions toujours de l’abondance.

12. Ô Marouts, Indra, Varouna, Mitra, et vous tous, ô Dieux, faites que ma prière soit comme une vache que vous emplissiez d’un lait (précieux). Apportez sur votre char (l’objet de) mes vœux.

13. Ô Marouts, prouvez que vous reconnaissez notre parenté. Au sein d’Aditi nous prenons tous naissance ; qu’elle se rappelle ici qu’elle fut notre mère.

14. Le Ciel et la Terre, ces deux grands, adorables et divins ancêtres, ont enfanté les Dieux. Ils produisent également la race divine et la race humaine, et avec les Pères (du sacrifice) ils répandent partout une semence féconde.

15. Maîtresse de nos cérémonies,[25] présidant aux œuvres (saintes) et aux chants, l’Offrande contient les trésors les plus précieux. Le Mortier résonne, et verse son miel. Les sages se présentent avec leurs prières.

16. Ainsi le prudent Gaya, sage éclairé, chantre habile, instruit dans l’art du sacrifice, entouré de riches offrandes, réjouit par ses hymnes et ses prières la race céleste.

17. Ô Viswadévas, ô Adityas, ô Aditi, ô maîtres (du monde), c’est ainsi que le sage, fils de Plati, a fait votre grandeur. L’immortel Gaya a chanté la race céleste.


HYMNE IV.
Aux Viswadévas, par Vasoucarna, fils de Vasoucra.
(Mètres : Djagatî et Trichtoubh.)

1. Qu’Agni, Indra, Varouna, Mitra, Aryaman, Vâyou, Poûchan, Saraswatî, les Adityas, Vichnou, les Marouts, le grand Ciel, Soma, Roudra, Aditi, Brahmanaspati, (viennent) tous ensemble goûter les plaisirs (du sacrifice).

2. Indra et Agni, maîtres de la piété, habitent la même demeure, et dans les combats où succombe Vritra ils déploient à l’envi leur vigueur. Les (Dieux) remplissent de leur puissance l’immensité de l’air, et Soma, orné de la parure du ghrita, élève sa grandeur.

3. Instruit dans l’art du sacrifice, je chante ces (Dieux) grands, invincibles et reconnaissants. Amis fidèles et opulents, qu’ils nous donnent, pour notre gloire, les trésors du nuage.

4. Ils soutiennent par leur force le Soleil, les Mondes lumineux, l’Air, le Ciel et la Terre. Magnifiques et généreux, tels que des seigneurs bienfaisants, ces Dieux sont loués pour leur bonté envers la race de Manou.

5. Honore Mitra et le noble Varouna ; tous deux ils sont rois ; leur âme est vigilante, et leur grand corps brille dans le devoir dont ils sont chargés. Sous leurs yeux croissent et marchent le Ciel et la Terre.

6. Cependant la Vache (du sacrifice) parcourt sa demeure, qui a été parée ; elle répand son lait, et dirige d’elle-même l’œuvre (sainte). Nous l’invoquons ; qu’elle prenne notre holocauste pour le noble Varouna, pour les Dieux, pour Vivaswân.

7. Agni est la langue des (Dieux ; et ces Dieux), couvrant les airs de leur lumière, s’assoient au foyer sacré, dont ils augmentent la gloire et savourent les douceurs. Leur force soutient le Ciel et forme les Ondes ; ils enfantent l’Holocauste, et l’ornent de leur corps.

8. Placés autour de nous, les deux antiques parents viennent ensemble visiter le foyer de Rita. Le Ciel et la Terre, unissant leurs œuvres, apportent au grand Varouna un lait délicieux.

9. Nous invoquons Pardjanya et le Vent, ces deux taureaux de la pluie, Indra et Vâyou, Varouna, Mitra, Aryaman, les Adityas, Aditi, tous les dieux de la terre, du ciel et des ondes (aériennes).

10. Pour notre bonheur qu’ils apportent, nous honorons par nos présents Twachtri, Vâyou, les Ribhous, les deux sacrificateurs divins[26], l’Aurore, le sage Vrihaspati, vainqueur de Vritra, Soma, l’ami d’Indra.

11. Ils donnent naissance au Rite, à la Vache, au Cheval, aux Plantes, aux Arbres, à la Terre, aux Montagnes, aux Eaux. Ils élèvent le Soleil dans les airs, et répandent sur la terre leurs œuvres, dignes de ces (célestes) Aryas.

12. Ô Aswins, vous avez sauvé Bhoudjyou[27] ; vous avez donné à Badhrimatî un fils (nommé) Syava[28]. Vous avez amené à Vimada[29] (la princesse) Camadyou. Vous avez rendu Vichnâpwa à Viswaca[30].

13. Que le Nuage armé et retentissant, qu’Adja Écapâd qui soutient le ciel, que la Mer et les ondes de l’Océan, que Saraswatî avec la Prière et les Œuvres (saintes), que tous les Dieux entendent ma voix.

14. Que tous les Dieux immortels, amis du sacrifice et honorés par Manou, avec la Prière et les Œuvres (saintes), viennent s’unir (à nos cérémonies). Partisans de nos offrandes, que ces (Dieux) fortunés accueillent avec bonheur nos rites, nos hymnes et nos invocations.

15. Vasichtha a honoré les Dieux immortels qui habitent les trois mondes. Qu’ils nous accordent aujourd’hui les biens les plus étendus. Et vous, secondez-nous toujours de vos bénédictions[31].


HYMNE V.
Aux Viswadévas, par Vasoucarna.
(Mètres : Trichtoubh et Djagatî.)

1. J’invoque, en leur demandant de bénir mon sacrifice, les Dieux sages qui font la lumière et qui jouissent d’une gloire étendue, les immortels Viswadévas, qui ont Indra pour chef, et qui grandissent pour récompenser nos hommages.

2. Lancés par Indra et commandés par Varouna, les Marouts ont dévoilé le Soleil et la Lumière. Nous adressons notre prière à ces (Dieux) protecteurs, alliés de Maghavan. En leur honneur les Pères du sacrifice offrent l’holocauste.

3. Qu’Indra avec les Vasous défende notre maison. Qu’Aditi avec les Adityas nous accorde sa protection. Que le divin Roudra avec les Roudras fasse notre bonheur. Que Twachtri avec ses épouses nous comble de biens.

4. Nous appelons à notre secours Aditi, le Ciel et la Terre, le noble et glorieux (Rita), Indra et Vichnou, les Marouts, la grande Lumière, les divins Adityas, les Vasous, les Roudras, le puissant Savitri.

5. Que Saraswân avec les Œuvres (saintes), que Varouna ferme en son action, que Poûchan, le grand Vichnou, Vâyou, les Aswins, que ces immortels, honorés par nos cérémonies et possesseurs de tous les biens, nous accordent contre le mal une triple protection.

6. Puissions-nous ressentir la générosité du Sacrifice, de ceux qu’il honore, des Dieux et de ceux qui offrent l’holocauste, du Ciel et de la Terre, pieuses (divinités), de Pardjanya, des Libations et des Prières !

7. J’implore la générosité d’Agni et de Soma. Pour prix de nos louanges, qu’ils nous donnent l’abondance. Que ces Dieux, que nos libations ont réjouis, nous accordent une triple protection.

8. Remplis de force[32] et de splendeur, couverts de notre pieux ghrita, parés par le sacrifice et ornés de nos saintes magnificences, les (Dieux) bienveillants ont Agni pour pontife ; amis de Rita, ils triomphent de Vritra et répandent les Ondes.

9. Ces Dieux ont produit le Ciel et la Terre, les Œuvres, les Eaux, les Plantes, les Bois du sacrifice. Ils ont semé la Lumière dans l’air. Ils ont orné leur corps pour venir accomplir nos vœux.

10. Que les Ribhous, habiles ouvriers et soutiens du ciel, que le Vent et Pardjanya avec la grande voix du Nuage, que les Eaux et les Plantes exaucent nos prières. Que le bienfaisant Bhaga et les Vâdjins[33] accourent à ma voix.

11. Que l’Océan, la Mer, l’Atmosphère, l’Air, Adja Écapât tonnant et pluvieux, Ahirboudhnya entendent mes accents. Que les Viswadévas soient pour moi des maîtres généreux.

12. Que les enfants de Manou fassent pour votre service ce qu’a fait leur père. Que la pompe de notre sacrifice soit accueillie par vous avec bienveillance. Ô Adityas, ô Roudras, ô bienfaisants Vasous, aimez nos hymnes et nos cérémonies.

13. Nous honorons avant tous les autres les deux sacrificateurs divins[34]. Je suis avec piété la voie du sacrifice. Nous adorons le Maître de la plaine[35], et ces Viswadévas immortels, gardiens infatigables.

14. Les Vasichtas, comme les (anciens) Richis, comme leur père, pour obtenir le bonheur ont fait entendre la voix (de la prière). Ils ont chanté les Dieux. Ô Dieux, tels que de bons parents, venez satisfaire notre désir, et envoyez-nous la richesse.

15. Vasichtha a honoré les Dieux immortels qui habitent les trois mondes. Qu’ils nous accordent aujourd’hui les biens les plus étendus. Et vous, secondez-nous toujours de vos bénédictions.


HYMNE VI.
À Vrihaspati, par Ayâsya, fils d’Angiras.
(Mètre : Trichtoubh.)

1. Ayâsya, bon pour tous les êtres, a, tel qu’un père, engendré pour le sacrifice cette longue prière qui est ornée de sept têtes[36]. Il a chanté pour Indra, et produit l’Hymne qui marche sur quatre pieds[37].

2. Célébrant Rita et revêtus d’un pur éclat, les Angiras, vaillants fils de l’Asoura brillant[38] ; élèvent d’abord avec sagesse sur un pied solide le trône du sacrifice.

3. Vrihaspati, entouré de ses amis[39] dont la voix ressemble à celle des cygnes, va briser la pierre qui retient enchaînées les Vaches (célestes). Sa clameur s’élève, et le sage chante (leur délivrance).

4. Pour contenir l’ennemi de la lumière, il dispose ces vaches sur trois foyers, dont l’un est dans la région supérieure et deux dans la région inférieure[40]. Vrihaspati, voulant éclairer les ténèbres, a formé ces génisses, et a ouvert trois (portes à leur étable).

5. Vrihaspati de son arme fend la ville suspendue (dans l’air), et de son sein humide il fait sortir trois êtres, l’Aurore, le Soleil et la Vache vénérable. À leur naissance, la voix (de Vrihaspati) retentit comme celle du Ciel.

6. Indra aussi a crié ; il a, comme avec sa main, déchiré Bala, le gardien des Vaches (célestes). Jaloux d’obtenir un lait désiré, il a, avec les (Marouts) couverts d’une sueur (honorable), donné la mort à Pani, et délivré ces Vaches.

7. Ainsi Brahmanaspati, aidé de ses pieux amis, de ses brillants auxiliaires, a déchiré le (nuage) qui contenait ces Vaches bienfaisantes. Il nous a donné les richesses de ces sangliers (célestes), tout couverts d’une sueur chaude et féconde.

8. Les (Marouts), avec une âme généreuse, ont secondé par leurs œuvres le maître des Vaches (célestes), et marché avec lui à leur conquête. Vrihaspati, dans cette lutte de ses compagnons avec les vils (Asouras), a enlevé son troupeau (divin).

9. Augmentons par nos heureuses prières la grandeur de ce (dieu). Chantons Vrihaspati qui, comme un lion, frémit dans la mêlée, généreux après le combat, vainqueur dans toutes les luttes.

10. Quand Vrihaspati répand l’abondance sous toutes les formes, quand il monte au ciel ou qu’il occupe son trône du foyer, alors tous ces (dieux) à la face lumineuse travaillent à augmenter sa magnificence.

11. Présentez-lui l’offrande qu’il mérite, et par votre propre zèle secondez votre chantre. Que tous nos ennemis soient éloignés. Ô Ciel et Terre, qui portez partout le bonheur, écoutez-nous.

12. Le grand Indra a fendu la tête du grand Arbouda, enveloppé dans ses ondes. Il a tué Ahi ; il a déchaîné les sept rivières. Ô Ciel et Terre, avec les Dieux conservez-nous !


HYMNE VII.
À Vrihaspati, par Ayâsya.
(Mètre : Trichtoubh.)

1. Prophètes de salut, comme l’oiseau qui annonce la pluie ou les sons de l’orage (lointain), agréables comme les flots qui s’élancent de la nue, les chantres louent Vrihaspati.

2. Les Angiras nous amènent les Vaches célestes, de même que Bhaga (amène) Aryaman, et Mitra (ses doux rayons ; ainsi) parmi les hommes sont unis l’époux et l’épouse. Ô Vrihaspati, donne à tes (feux) la force des guerriers sur le champ de bataille.

3. Vrihaspati (conduit) ses Vaches fortes et enviées, superbes et dorées, pieuses et hospitalières. Il les tire du sein des nuages, comme l’orge du (grenier) des accapareurs.

4. L’adorable Vhrihaspati répand un doux miel au foyer de Rita ; il lance (ses feux) qui brillent tels qu’un météore céleste. Il arrache ses Vaches à la caverne (ténébreuse), et avec l’onde il perce la peau de la terre.

5. Avec la lumière Vrihaspati chasse l’obscurité loin de l’air, de même que le vent (repousse) le Sîpâla[41] de dessus l’eau. Il s’empare des vaches de Bala, comme le vent (s’empare) du nuage.

6. Quand Vrihaspati, avec ses rayons brûlants, a brisé le trait du malfaisant Bala, il le dévore lui-même ; ainsi la langue (dévore l’aliment) que les dents ont enveloppé. Alors (le Dieu) révèle les trésors des Vaches (célestes).

7. Lorsque Vrihaspati a entendu leurs mugissements au sein de la caverne, tel que l’oiseau qui brise l’œuf où est renfermé son petit, il perce le sein de la montagne d’où il fait sortir ces Vaches.

8. Vrihaspati a vu le miel (divin) arrêté dans cette caverne, comme le poisson enchaîné dans une eau basse ; il va le chercher, et fait à Bala des blessures béantes, de même que (l’ouvrier) découpe dans un arbre un vase de bois.

9. Vrihaspati a retrouvé l’Aurore, le Soleil, Agni ; son rayon a tué les Ténèbres. Il a frappé ce Bala qui avait pris la forme d’une vache, et de ses jointures entrouvertes il a extrait une moelle (onctueuse).

10. Les Ondes sont emportées par Vrihaspati, comme les feuilles le sont par l’hiver. Bala n’a pu garder ses vaches. Vrihaspati accomplit une œuvre incomparable : le soleil et la lune poursuivent leur carrière.

11. De même que l’on couvre un cheval noir d’ornements dorés, ainsi les Pères (du sacrifice) ont semé le ciel d’étoiles brillantes. Ils ont assigné les ténèbres à la Nuit, la lumière au Jour. Vrihaspati a fendu la montagne, et retrouvé les Vaches (divines).

12. Nous avons adressé nos hommages à (Vrihaspati) maître des nuages[42], qui fait entendre sa grande voix. Que ce (dieu) nous accorde l’abondance en vaches, en chevaux, en enfants, en guerriers.


HYMNE VIII.
À Agni, par Soumitra, fils de Badhryaswa.
(Mètres : Djagatî et Trichtoubh.)

1. La vue d’Agni, enfant de Badhryaswa[43], est fortunée ; sa direction heureuse, son approche agréable. Les Soumitras allument ses feux, l’invoquent en versant le ghrita, et chantent sa splendeur.

2. Le ghrita augmente la grandeur d’Agni, enfant de Badhryaswa ; c’est sa nourriture et son ornement. Invoqué, au milieu des libations de ghrita, il s’étend avec majesté ; il brille comme le soleil.

3. Quand Manou, quand Soumitra allume ta face, tu te pares alors de rayons nouveaux. Brille donc avec éclat ; aime nos prières ; enlève les richesses (de tes ennemis), et envoie-nous l’abondance.

4. Ô antique Agni, l’illustre Badhryaswa allume tes feux. Accueille notre hommage. Sois le protecteur de notre sacrifice, et le gardien du corps que nous l’avons donné. Reste ainsi au milieu de nous.

5. Sois fort, ô enfant de Badhryaswa ; sois notre défenseur. Ne te laisse pas vaincre par l’ennemi des nations. Tu es un héros qui renverses et brises (tes adversaires). Moi, Soumitra, je puis célébrer le nom de l’enfant de Badhryaswa.

6. Tu as, en faveur des Aryas, vaincu les Dasyous. Tu t’es emparé de ces montagnes aériennes où ils cachaient leurs trésors. Tu es un héros qui renverses et brises tes adversaires. Ô Agni, triomphe de tes ennemis.

7. Agni est entouré de nombreuses offrandes et de larges libations. La troupe innombrable des Rites et des Vaches (sacrées) environnent ce (roi) puissant. Purifié par les prêtres, au milieu des pieux et brillants Soumitras, brille-toi même, et répands tes clartés.

8. Ô Agni, fils de Badhryaswa et possesseur de tous les biens, les Dévas immortels ont chanté ta grandeur. Les enfants de Manou sont venus te prier, et tu as triomphé avec tes serviteurs, qui le doivent leur bonheur.

9. Ô Agni toujours jeune, Badhryaswa, en t’honorant, (t’a pris) comme un père (prend) son enfant, et t’a apporté sur le foyer. Ornant le bûcher qu’il t’avait préparé, tu as dès le matin repoussé tes ennemis.

10. Avec les Badhryaswas qui versent le soma, Agni a toujours vaincu ses ennemis. Ô (Dieu) paré de mille rayons, tu brûles ton adversaire ; et (l’ami) que tu protéges peut renverser son superbe rival.

11. Agni, vainqueur de Vritra, a vu longtemps ses feux allumés par Badhryaswa ; il l’a entendu invoquer son nom. Ô fils de Badhryaswa, triomphe de ceux qui nous sont étrangers et même de nos parents, qui deviendraient nos ennemis.


HYMNE IX.
À Agni et à d’autres dieux, par Soumitra.
(Mètre : Trichtoubh.)

1. Ô puissant Agni, (viens) au foyer de nos libations[44] ; sois l’ornement de mon bûcher ; élance-toi vers la (cuiller) qui verse le ghrita[45]. Dresse-toi sur le sein de Prithivî et sous un ciel serein pour l’honneur des Dieux.

2. Messager des Dieux (décoré du nom de) Narasansa[46], viens ici avec tes coursiers parés de toutes les formes. Que le plus grand des Dieux honore les Dieux ; qu’il suive la voie de Rita et reçoive nos adorations.

3. Les enfants de Manou, avec leurs holocaustes, chantent l’éternel Agni, et le chargent d’être leur messager. Sur ton char rapide, traîné par d’excellents coursiers, transporte les Dieux, et viens t’asseoir ici comme sacrificateur.

4. Que le Gazon (sacré), aimé des Dieux, s’étende et se prolonge de tous côtés. Qu’il exhale ses doux parfums. Ô Gazon[47] divin, sois bon, et honore les Dieux dont Indra est le chef.

5. Allez toucher le sommet du Ciel, ou bien élargissez-vous sur la terre, ô Portes (saintes). Recevez avec un pieux empressement le char divin qui arrive sur votre grand seuil avec les grands (Dieux).

6. Filles divines du Ciel, charmante Aurore, Nuit charmante, placez-vous à notre foyer. Que les Dieux, qui vous désirent comme vous les désirez, ô fortunées (déesses), se placent sur leur large siége.

7. Le mortier est dressé ; les vastes feux d’Agni pont allumés ; ses rayons brillent sur le sein d’Aditi. Ô couple de pontifes sages[48] qui présidez à ce sacrifice, accordez-nous le bonheur.

8. Ô déesses que nous honorons au nombre de trois[49], asseyez-vous sur ce large gazon. Nous avons voulu vous plaire. Nous imitons Manou ; et des holocaustes choisis, avec Ilâ au pied de ghrita, décorent notre sacrifice.

9. Ô sage et divin Twachtri, qui possèdes et donnes la richesse, tu as revêtu ta belle forme, et tu t’es associé aux Angiras. Empresse-toi d’offrir aux Dieux l’holocauste qui leur est destiné.

10. Ô sage Vanaspati[50], que tes rênes dirigent (ton char) ; et transporte la nourriture des Dieux. Que le divin (Vanaspati) donne de la douceur à nos holocaustes. Que le Ciel et la Terre exaucent mon invocation.

11. Ô Agni, amène à nos offrandes Varouna et Indra du ciel, et les Marouts de l’air. Que tous les Dieux immortels et adorables se réjouissent de notre Swâhâ, et prennent place sur notre gazon.


HYMNE X.
À la parole sainte, par Vrihaspati, fils d’Angiras.
(Mètres : Djagatî et Trichtoubh.)

1. Ô Vrihaspati, le nom de la Parole (sainte) doit être placé avant tout. (Ô mes enfants), prononcez ce nom qui est pour nos amis le plus grand, le plus salutaire. Qu’avec affection il soit proféré sur le foyer, et que sa vertu s’y manifeste hautement.

2. Comme l’orge se purifie dans le crible, la Parole (sainte) se forme dans l’âme des sages. C’est là l’épreuve des vrais amis ; car toute leur valeur est dans la (sainte) Parole.

3. Les (hommes) dans le sacrifice prennent la route que leur indique la Parole (sainte). C’est elle qu’ils suivent personnifiée dans les Richis. C’est elle que les (prêtres) portent et distribuent partout. C’est elle que célèbrent les sept Chantres.

4. Mais il est tel (homme) qui voit sans voir la (sainte) Parole ; tel autre qui entend sans l’entendre. Il est aussi tel autre dont (la Déesse) aux beaux vêtements, au cœur amoureux, rapproche son corps, comme l’épouse (se rapproche) de son époux.

5. Un (sacrificateur) peut passer pour être solide en amitié, et cependant l’abondance ne suit pas ses efforts. La (Vache) magique du (sacrifice) ne donne point de lait. Il entend la (sainte) Parole ; mais elle est inféconde et sans vertu.

6. La (sainte) Parole n’est point en celui qui trompe ainsi les espérances d’un ami. S’il entend, ce n’est que pour l’apparence. Mais il ne connaît point la voie par où l’on arrive aux fruits.

7. Ces amis ont des yeux et des oreilles ; leur âme est pour les œuvres aveugle et sourde. Il me semble voir des nageurs auxquels il faudrait de l’eau jusqu’à la tête, et qui se baignent dans des lacs qui ne leur en donnent que jusqu’à la ceinture.

8. Quand de tels prêtres[51] sont vos amis pour le service divin, quand pour des œuvres qui exigent une âme vive et sage vous n’avez que de pareils lacs (desséchés), les saintes ordonnances sont violées, et les ministres du sacrifice s’égarent dans leur route.

9. Ces malheureux qui ne vont ni avec les hommes ni avec les dieux, ne sont point dignes de porter le nom de prêtres, ni de verser la libation. Ils souillent la (sainte) Parole de leur (voix) pécheresse ; les insensés sont comme le tisserand qui voudrait faire sa toile avec un coutre.

10. Tous les amis, réunis pour le sacrifice, se réjouissent en voyant arriver les offrandes. Mais la libation, qui sent le péché, n’est qu’un simple ornement qui ne produit aucun effet.

11. (Or nos rôles sont partagés) : l’un se présente avec les fleurs de la poésie. L’autre chante sur le mètre de la Sakwarî ou de la Gâyatrî. Un autre, prêtre éclairé, prononce la prière, et dirige toute la pompe du sacrifice.

  1. Le texte porte seulement Nâbhâ.
  2. Le commentaire traduit : qui êtes les enfants des dieux.
  3. Voy. page 80, col. 1, note 6.
  4. Le poëte les appelle du mot achtacarnî, qui semble signifier qu’elles s’étendent vers les huit points cardinaux.
  5. Il est une classe de Manous, appelés Sâvarnis, nés de Savarnâ, épouse de Vivaswân. Voy. section VII, lecture vi, hymne xii, st. 2.
  6. Le texte porte Tourva.
  7. Regardé comme le cinquième roi de la race lunaire.
  8. Le mot adri signifie aussi nuage ; et c’est le sens que lui donne ici le commentaire.
  9. Le texte porte le mot Manou ou plutôt Manouch, que le commentaire traduit par Djnâtri. Ces dieux, nés du sacrifice, peuvent, ce me semble, être dits enfants de Manou le sacrificateur.
  10. Traduction de l’épithète Agohya.
  11. Voy. page 48, col. 1, et alibi.
  12. Voy. page 184, col. 1, et alibi.
  13. Voy. page 161, col. 2, et alibi.
  14. Dakcha doit être un nom d’Agni ou du sacrifice. Voy. page 94, col. 2, et alibi. Voy. page 205, col. 2, note 1.
  15. Ainsi se trouvent désignés les rayons d’Agni.
  16. Le poëte l’appelle Pourandhi.
  17. Le texte porte : trois fois sept mille. Voy., pour le nombre sacré 21, page 443, col. 1, note 2. Le nombre des rivières sacrées est ordinairement sept.
  18. Crisânou est un nom d’Agni. Voy. page 248, col. 1.
  19. Ces archers sont les rayons d’Agni.
  20. Tichya est aussi un nom d’Agni ou du Soleil. Voyez page 292, col. 1.
  21. Le Sarsouty.
  22. Le Sarjou.
  23. L’Indus.
  24. Noms de deux Ribhous.
  25. L’offrande reçoit ici le nom de Vrihaspati.
  26. Personnages inconnus, dont il est souvent question. Voy. page 135, col. 1 note 9.
  27. Voy. page 109, col 2, et alibi.
  28. On le nomme autrement Hiranyahasta. Voyez page 114, col. 2.
  29. Voy. page 113, col. 2 et alibi.
  30. Voy. page 115, col. 2 et alibi.
  31. Refrain final des hymnes de Vasichtha. Section V, lecture i, hymne xv, st. 25 et alibi.
  32. Le poëte se sert du mot Kchatriya.
  33. Classe de dieux, qui apportent l’abondance. Ce sont les rayons d’Agni, forts et rapides comme lui. Le commentaire dit qu’on appelle de ce nom Agni, Vâyou Soûrya.
  34. Voy. page 552, col 2, note 1. Le commentaire dit ici que ces deux personnages sont Agni et le Soleil.
  35. Surnom d’Agni, ou de Roudra, Kchétrapati. Voyez section III, lecture viii, hymne vii, st. i.
  36. Les sept têtes de la prière sont les sept mètres poétiques qui peuvent servir à la composer.
  37. Le texte dit : l’hymne carré, par allusion aux quatre padas qui constituent chaque vers.
  38. C’est-à-dire d’Agni.
  39. Le commentaire dit que ces amis de Vrihaspati sont les Marouts.
  40. Je suppose qu’il s’agit des trois savanas, dont l’un a lieu lorsque le soleil est au milieu du jour, et les deux autres, le matin et le soir.
  41. C’est une plante nommée aussi Sévâla (vallisneria octandra).
  42. Abhriyah.
  43. Badhryaswa est un sage, dans la famille duquel naît Agni (Badhryaswacoulé mathanéna samoutpannah) pour le sacrifice. Ou plutôt Badhryaswa doit être un de ces dévas du sacrifice, qui président à la naissance d’Agni. Son nom indique que les chevaux ou rayons du dieu sont sans vigueur : Agni Badhryaswa est donc Agni mort dans l’Aranî, et revenant à la vie par le moyen du frottement des deux pièces de bois. Badhryaswa doit être le même personnage que Saptabadhri.
  44. Ce foyer s’appelle Haspada, mot qu’il ne faut pas confondre avec Hâpada. Voy. page 206, col. 2, note 3.
  45. Cette cuiller porte le nom de Ghritâtchi.
  46. Voy. page 48, col. 1, et alibi.
  47. Le nom ordinaire de ce gazon est Varhis, autrement Cousa (Poa cynosnroides).
  48. Voyez page 552, col. 2, note 1.
  49. Ilâ, Bhâratî, Saraswatî.
  50. Nom d’Agni. Voy. page 48, col. 1, et alibi.
  51. Le texte porte le mot Brâhmanah.