Saint Paul (Renan)/VIII. Suite du deuxième voyage de Paul. Corinthe

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Michel Lévy (p. 211-226).


CHAPITRE VIII.


SUITE DU DEUXIÈME VOYAGE DE PAUL. — PREMIER SÉJOUR À CORINTHE.


Paul, parti de Phalère ou du Pirée, aborda à Kenchrées, qui était sur la mer Égée le port de Corinthe. C’est un assez bon petit havre, entouré de collines verdoyantes et de bois de pins[1], au fond du golfe Saronique. Une belle vallée ouverte de près de deux lieues[2] mène de ce port à la grande ville bâtie au pied du dôme colossal d’où l’on voit les deux mers.

Corinthe[3] offrait une place bien mieux préparée qu’Athènes à recevoir la semence nouvelle. Ce n’était pas comme Athènes une sorte de sanctuaire de l’esprit, une ville sacrée et unique au monde ; c’était même à peine une ville hellénique[4]. La vieille Corinthe avait été détruite de fond en comble par Mummius ; pendant cent ans, le sol de la capitale de la ligue achéenne fut désert[5]. L’an 44 avant J.-C, Jules César releva la ville et en fit une importante colonie romaine, qu’il peupla surtout d’affranchis[6]. C’est dire assez que la population en était fort hétérogène[7]. Elle se composait d’un ramassis de ces gens de toute sorte et de toute origine qui aimaient César. Les nouveaux Corinthiens restèrent longtemps étrangers à la Grèce, où on les regardait comme des intrus[8]. Ils avaient pour spectacles les jeux brutaux des Romains, repoussés par les véritables Grecs[9]. Corinthe devint ainsi une ville comme tant d’autres des bords de la Méditerranée, très-peuplée[10], riche, brillante, fréquentée par de nombreux étrangers, centre d’un commerce actif, une de ces villes mêlées, enfin, qui n’étaient plus des patries. Le trait dominant qui rendit son nom proverbial était l’extrême corruption de mœurs qui s’y faisait remarquer[11]. En cela encore, elle constituait une exception parmi les cités helléniques. Les vraies mœurs grecques étaient simples et gaies, elles ne pouvaient nullement passer pour luxueuses et débauchées[12]. L’affluence des marins attirés par les deux ports avait fait de Corinthe le dernier sanctuaire du culte de la Vénus Pandémos, reste des anciens établissements phéniciens[13]. Le grand temple de Vénus avait plus de mille courtisanes sacrées ; la ville entière était comme un vaste mauvais lieu, où de nombreux étrangers, des marins surtout, venaient follement dépenser leurs richesses[14].

Il y avait à Corinthe une colonie de juifs[15], probablement établie à Kenchrées, celui des ports qui servait au commerce avec l’Orient[16]. Très-peu de temps avant l’arrivée de Paul, était débarquée une troupe de juifs chassés de Rome par l’édit de Claude, au nombre desquels étaient Aquila et Priscille, qui déjà, ce semble, à cette époque professaient la foi du Christ[17]. Il résultait de tout cela un concours de circonstances très-favorable. L’isthme formé entre les deux masses du continent grec a toujours été le centre d’un commerce universel. C’était encore ici un de ces emporia[18], en dehors de toute idée de race et de nationalité, désignés pour être les bureaux, si j’ose le dire, du christianisme naissant. La nouvelle Corinthe, justement par son peu de noblesse hellénique, était une ville déjà à demi chrétienne. Avec Antioche, Éphèse, Thessalonique, Rome, elle sera métropole ecclésiastique du rang le plus élevé. Mais l’immoralité qui y régnait pouvait en même temps faire présager que les premiers abus de l’histoire de l’Église se produiraient là. Dans quelques années, Corinthe nous donnera le spectacle de chrétiens incestueux, et de gens ivres assis à la table du Christ.

Paul vit promptement qu’un long séjour à Corinthe lui serait nécessaire. Il résolut donc d’y prendre un établissement fixe et d’y exercer son état de tapissier. Or, justement, Aquila et Priscille étaient du même métier que lui. Il alla donc demeurer chez eux, et tous les trois établirent un petit magasin, qu’ils fournissaient d’articles confectionnés par eux[19].

Timothée, qu’il avait envoyé d’Athènes à Thessalonique, le rejoignit bientôt. Les nouvelles de l’Église de Thessalonique étaient excellentes. Tous les fidèles persévéraient dans la foi et la charité, dans l’attachement à leur maître ; les vexations de leurs concitoyens ne les ébranlaient pas[20] ; leur action bienfaisante s’étendait sur toute la Macédoine[21]. Silas, que Paul n’avait pas revu depuis sa fuite de Bérée, se joignit probablement à Timothée et revint avec ce dernier. Ce qu’il y a de sûr, c’est que les trois compagnons se trouvèrent réunis à Corinthe et y vécurent longtemps ensemble[22].

L’effort de Paul, comme d’habitude, tomba d’abord sur les juifs. Chaque sabbat, il parla à la synagogue[23]. Il y trouva des dispositions fort diverses. Une famille, celle de Stéphanéphore ou Stéphanas, se convertit, et fut tout entière baptisée par Paul[24]. Les orthodoxes résistèrent énergiquement ; on en vint aux injures et aux anathèmes. Un jour, enfin, la rupture fut ouverte. Paul secoua sur les incrédules de l’assemblée la poussière de ses habits, les rendit responsables des suites, et leur déclara que, puisqu’ils fermaient l’oreille à la vérité, il allait passer aux gentils. En disant ces mots, il sortit de la salle. Il enseigna désormais dans la maison d’un certain Titius Justus[25], homme craignant Dieu, dont la maison était contiguë à la synagogue. Crispus, le chef de la communauté juive, fut du parti de Paul ; il se convertit avec toute sa maison, et Paul le baptisa lui-même, ce qu’il faisait rarement[26].

Bien d’autres, soit juifs, soit païens, soit « craignant Dieu », se firent baptiser. Le nombre des païens convertis paraît avoir été ici relativement considérable[27]. Paul déploya un zèle prodigieux. Des visions divines venaient pendant la nuit le fortifier[28]. Le bruit des conversions qu’il avait faites à Thessalonique l’avait, du reste, devancé et avait favorablement disposé la société pieuse en sa faveur[29]. Les phénomènes surnaturels ne manquèrent pas[30] ; il y eut des miracles[31]. L’innocence n’était pas ici la même qu’à Philippes, qu’à Thessalonique. Les mauvaises mœurs de Corinthe franchissaient quelquefois le seuil de l’église ; au moins tous ceux qui y entraient n’étaient-ils pas également purs. Mais, en revanche, peu d’Églises furent plus nombreuses ; la communauté de Corinthe rayonna dans toute la province d’Achaïe[32], et devint le foyer du christianisme dans la péninsule hellénique. Sans parler d’Aquila et de Priscille, presque passés au rang d’apôtres, de Titius Justus, de Crispus, de Stéphanas, déjà mentionnés, l’Église comptait dans son sein Caïus, qui fut, lui aussi, baptisé par Paul, et qui donna l’hospitalité à l’apôtre lors du second séjour de celui-ci à Corinthe, Quartus, Achaïcus, Fortunat, Éraste, personnage assez important, qui était trésorier de la ville, une dame nommée Chloé, qui avait une maison nombreuse[33]. On n’a que des notions vagues et incertaines sur un certain Zénas, docteur en loi juive[34]. Stéphanas et sa maison formaient le groupe le plus influent, celui qui avait le plus d’autorité[35]. Tous les convertis, du reste, si l’on excepte peut-être Éraste, étaient gens simples, sans grande instruction, sans distinction sociale, des rangs les plus humbles en un mot[36].

Le port de Kenchrées eut aussi son Église. Kenchrées était peuplé en grande partie d’Orientaux[37] ; on y révérait Isis et Eschmoun ; la Vénus phénicienne n’était pas négligée[38]. C’était, comme Kalamaki de nos jours, moins une ville qu’un amas de magasins et d’auberges pour les mariniers. Au milieu de la corruption de ces taudis de gens de mer, le christianisme fit son miracle. Kenchrées eut une diaconesse admirable, qui, un jour, nous le verrons plus tard, cacha sous les plis de son vêtement de femme tout l’avenir de la théologie chrétienne, l’écrit qui devait régler la foi du monde. Elle se nommait Phœbé : c’était une personne active, allante, toujours empressée à rendre service et qui fut très-précieuse à Paul[39].

Le séjour de Paul à Corinthe fut de dix-huit mois[40]. Le beau rocher de l’Acrocorinthe, les sommets neigeux de l’Hélicon et du Parnasse, reposèrent longtemps ses regards. Paul contracta dans cette nouvelle famille religieuse de profondes amitiés, bien que le goût des Grecs pour la dispute lui déplût, et que plus d’une fois sa timidité naturelle eût été augmentée par la disposition de ses auditeurs à la subtilité[41]. Il ne pouvait se détacher de Thessalonique, de la simplicité qu’il y avait trouvée, des vives affections qu’il y avait laissées. L’Église de Thessalonique était le modèle qu’il ne cessait de prêcher[42] et vers lequel il se reportait toujours. L’Église de Philippes, avec ses femmes pieuses, sa riche et bonne Lydienne, ne se laissait pas non plus oublier. Cette Église, ainsi qu’on l’a vu, jouissait d’un privilège singulier, c’était de nourrir l’apôtre, quand son travail n’y suffisait pas. À Corinthe, il reçut d’elle de nouveaux secours. Comme si la nature un peu légère des Corinthiens, et en général des Grecs, lui avait inspiré de la défiance, il ne voulut leur rien devoir sous ce rapport, quoique plus d’une fois il se fût trouvé dans le besoin durant son séjour parmi eux[43].

Il était difficile cependant que la colère des juifs orthodoxes, toujours si active, ne suscitât pas quelque orage. Les prédications de l’apôtre aux gentils, ses larges principes sur l’adoption de tous ceux qui croient et leur incorporation en la famille d’Abraham, irritaient au plus haut degré les partisans du privilège exclusif des enfants d’Israël. L’apôtre, de son côté, ne leur épargnait guère les paroles dures : il leur annonçait que la colère de Dieu allait éclater contre eux[44]. Les juifs eurent recours à l’autorité romaine. Corinthe était la capitale de la province d’Achaïe, comprenant toute la Grèce, et qui d’ordinaire était réunie à la Macédoine. Les deux provinces avaient été rendues par Claude sénatoriales[45], et, comme telles, elles avaient un proconsul. Cette fonction était remplie, à l’heure où nous sommes, par un des personnages les plus aimables et les plus instruits du siècle, Marcus Annæus Novatus, frère aîné de Sénèque, qui avait été adopté par le rhéteur L. Junius Gallion, l’un des littérateurs de la société des Sénèques[46] ; Marcus Annæus Novatus prit de là le nom de Gallion. C’était un bel esprit et une âme noble, un ami des poëtes et des écrivains célèbres[47]. Tous ceux qui le connaissaient l’adoraient ; Stace l’appelait dulcis Gallio, et peut-être est-il l’auteur de quelques-unes des tragédies qui sortirent de ce cénacle littéraire. Il écrivit, ce semble, sur les questions naturelles[48] ; son frère lui dédia ses livres de la Colère et de la Vie heureuse ; on lui prêta un des mots les plus spirituels du temps[49]. Il semble que ce fut sa haute culture hellénique qui le fit choisir, sous le lettré Claude, pour l’administration d’une province que tous les gouvernements un peu éclairés entouraient d’attentions délicates[50]. Sa santé l’obligea d’abandonner ce poste. Comme son frère, il eut l’honneur, sous Néron, d’expier par la mort sa distinction et son honnêteté[51].

Un tel homme devait être peu porté à accueillir les réclamations de fanatiques venant demander à la puissance civile, contre laquelle ils protestent en secret, de les débarrasser de leurs ennemis. Un jour, Sosthène, le nouveau chef de la synagogue, qui avait succédé à Crispus, amena Paul devant le tribunal, l’accusant de prêcher un culte contraire à la loi[52]. Le judaïsme, en effet, qui avait ses vieilles autorisations et toutes sortes de garanties, prétendait que la secte dissidente, dès qu’elle faisait schisme avec la synagogue, ne jouissait plus des chartes de la synagogue. La situation était celle qu’auraient devant la loi française les protestants libéraux le jour où ils se sépareraient du protestantisme reconnu. Paul allait répondre ; mais Gallion l’arrêta, et, s’adressant aux juifs : « S’il s’agissait de quelque crime ou de quelque méfait, dit-il, je vous écouterais comme il convient ; mais, s’il s’agit de vos disputes de doctrine, de vos querelles de mots, de controverses sur votre loi, voyez-y vous-mêmes. Je ne veux pas être juge en de pareilles matières[53]. » Admirable réponse, digne d’être proposée pour modèle aux gouvernements civils, quand on les invite à s’ingérer dans les questions religieuses ! Gallion, après l’avoir prononcée, donna ordre de chasser les deux parties. Il se fit un grand tumulte. Tout le monde comme à l’envi tomba sur Sosthène, et l’on se mit à le battre devant le tribunal ; on ne sait pas de quel côté venaient les coups[54]. Gallion s’en soucia peu, et fit évacuer la place. Le sage politique avait évité d’entrer dans une querelle de dogme ; l’homme bien élevé refusa de se mêler d’une querelle de gens grossiers, et, dès qu’il vit commencer les voies de fait, il renvoya tout le monde.

Certes, il eût été plus sage de ne pas se montrer si dédaigneux. Gallion fut bien inspiré en se déclarant incompétent dans une question de schisme et d’hérésie ; mais que les gens d’esprit ont parfois peu de prévoyance ! Il s’est trouvé plus tard que la querelle de ces sectaires abjects était la grande affaire du siècle. Si, au lieu de traiter la question religieuse et sociale avec ce sans gêne, le gouvernement se fût donné la peine de faire une bonne enquête impartiale, de fonder une solide instruction publique, de ne pas continuer à donner une sanction officielle à un culte devenu complètement absurde ; si Gallion eût bien voulu se faire rendre compte de ce que c’était qu’un juif et un chrétien, lire les livres juifs, se tenir au courant de ce qui se passait dans ce monde souterrain ; si les Romains n’avaient pas eu l’esprit si étroit, si peu scientifique, bien des malheurs eussent été prévenus. Chose étrange ! Voilà en présence, d’une part, un des hommes les plus spirituels et les plus curieux, de l’autre une des âmes les plus fortes et les plus originales de son temps, et ils passent l’un devant l’autre sans se toucher, et, sûrement, si les coups de poing fussent tombés sur Paul au lieu de tomber sur Sosthène, Gallion s’en serait également peu soucié. Une des choses qui font commettre le plus de fautes aux gens du monde est la superficielle répulsion que leur inspirent les gens mal élevés ou sans manières ; car les manières ne sont qu’affaire de forme, et ceux qui n’en ont pas se trouvent quelquefois avoir raison. L’homme de la société, avec ses dédains frivoles, passe presque toujours sans s’en apercevoir à côté de l’homme qui est en train de créer l’avenir : ils ne sont pas du même monde ; or l’erreur commune des gens de la société est de croire que le monde qu’ils voient est le monde entier.

Ces difficultés, du reste, n’étaient pas les seules que l’apôtre rencontrât. La mission de Corinthe fut traversée par des obstacles qu’il trouvait pour la première fois dans sa carrière apostolique, obstacles venant de l’intérieur de l’Église elle-même, d’hommes indociles qui s’y étaient introduits et qui lui résistaient, ou bien de juifs attirés vers Jésus, mais moins détachés que Paul des observances légales[55]. L’esprit faux du Grec dégénéré, qui, à partir du ive siècle, altéra si fort le christianisme, se faisait déjà sentir. L’apôtre se rappelait alors ses chères Églises de Macédoine, cette docilité sans bornes, cette pureté de mœurs, cette cordialité franche qui lui avait procuré, à Philippes, à Thessalonique, de si bons jours. Il se prenait d’un vif désir d’aller revoir ses fidèles du Nord, et, quand il recevait d’eux l’expression des mêmes souhaits, il se retenait à peine[56]. Pour se consoler des embarras, des importunités du monde qui l’entourait, il se plaisait à leur écrire. Les épîtres datées de Corinthe portent l’empreinte d’une certaine tristesse : louangeuses au plus haut degré pour ceux à qui Paul écrit, ces lettres se taisent complètement ou renferment même quelques allusions défavorables[57] sur ceux au milieu desquels il écrit.

  1. L’endroit est aujourd’hui presque désert. Il y a quelques restes des ouvrages du port. Le vieux nom (Kechriæs) s’est conservé. Cf. Curtius, Peloponnesos, p. 537 et suiv.
  2. La vallée actuelle d’Hexamili.
  3. Le site de la vieille Corinthe est aujourd’hui presque abandonné. La ville se rebâtit à une lieue et demie de là, sur le golfe de Patras.
  4. Plutarque ne l’envisage pas comme telle. De def. orac., 8.
  5. Strabon, VIII, vi, 22, 23 ; Pausanias, II, i, 2. Corinthe ne présente qu’un seul débris de construction hellénique.
  6. Strabon, VIII, vi, 23 ; Aristide, Or. iii, p. 37 et suiv., édit. Dindorf.
  7. Voir les inscriptions de Corinthe, dans le Corp. inscr. gr., nos 1104 et suiv.
  8. Pausanias, II, i, 2 ; V, i, 2.
  9. Lucien, Démonax, 57 ; Corp. inscr. gr., no 1106.
  10. Athénée (VI, 103) y compte 460,000 esclaves.
  11. Aristoph., Plutus, v. 149 ; Horace, Ep., I, xvii, 36 ; Juvénal, Sat., viii, 113 ; Maxime de Tyr, Dissert. iii, 10 ; Dion Chrysost., orat. xxxvii, p. 530-531 (Emp.) ; Athénée, VII, 13 ; XIII, 21, 32, 54 ; Cic., De rep., II, 4 ; Alciphron, Epist., III, 60 ; Strabon, VIII, vi, 20-21 ; XII, iii, 36 ; Horace, Sat., I, xvii, 36 ; Eustathe, Ad Iliad., II, v. 570 ; Élien, Hist. var., I, 19 ; Aristide, op. cit., p. 39 ; Hésychius, au mot κορινθιάζειν.
  12. C’est ce qui résulte bien des traités moraux de Plutarque, surtout de Præc. ger. reip., An seni sit ger. resp., Consolatio ad uxorem, Conjugalia præc., Amatorius, De frat. amore.
  13. L’Acrocorinthe a beaucoup de ressemblance avec le mont Éryx en Sicile.
  14. Strabon, VIII, vi, 20, 21.
  15. Philon, Leg., § 36.
  16. Strabon, VIII, vi, 22.
  17. Act., xviii, 2.
  18. Strabon, VIII, vi, 22, 23, Aristide, op. cit., p. 38 : Κοινὴ πάντων καταφυγή,… ὁδὸς καὶ διέξοδος ἀπάντων ἀνθρώπων.
  19. Act., xviii, 2-3.
  20. I Thess., ii. 14 ; iii, 6-7 ; II Thess., i, 4 et suiv.
  21. I Thess., iv, 10.
  22. Act., XVIII, 5 ; I Thess., i, 1 ; iii, 6 ; II Thess., i, 1 ; II Cor., i, 19.
  23. Act., xviii, 4 et suiv.
  24. I Cor., i, 16 ; xvi, 15, 17.
  25. Comparez Act., xix, 9.
  26. I Cor., i, 14-16.
  27. I Cor., xii, 2.
  28. Act., xviii, 9-10.
  29. I Thess., i, 7-9.
  30. I Cor., ii, 4-5.
  31. II Cor., xii, 12.
  32. II Cor., i, 1.
  33. I Cor., i, 11, 14 ; xvi, 17 ; Rom., xvi, 23 ; II Tim., iv, 20.
  34. Tit., iii, 13. Zénas y est associé à Apollos. Il semble que la lettre à Tite est censée écrite de Corinthe.
  35. I Cor., xvi, 15-16, 18.
  36. I Cor., i, 20, 26 et suiv.
  37. Strabon, VIII, vi, 22.
  38. Pausanias, II, ii, 3 ; Curtius, Peloponnesos, p. 538, 594 ; Millingen, Rec. de quelques médailles grecques, p. 47-48, pl. ii, no 19.
  39. Rom., xvi, 1-2.
  40. Act., xviii, 4 et suiv. Peut-être même fut-il plus long, si le laps de temps mentionné au verset 18 doit être ajoute à celui qui est indiqué v. 11.
  41. I Cor., ii, 3.
  42. I Thess., i, 7 et suiv. ; II Thess., i, 4.
  43. I Cor., ix, 4 et suiv. ; II Cor., xi, 8 et suiv. ; xii, 13, 14, 16 ; Phil., iv, 15.
  44. I Thess., ii, 14-16 ; II Thess., i, 6-8 ; II Cor., iii, 14-16.
  45. Suétone, Claude, 25.
  46. Sénèque le rhéteur, Controv., II, 11, etc. ; préfaces des livres I, III, V ; Ovide, Pont., IV, xi.
  47. Sénèque, De ira, init. ; De vita beata, init. ; Quæst. natur., IV, præf. ; V, 11 ; Epist., civ ; Consol. ad Helviam, 16 ; Stace, Silves, II, vii, 32 ; Pline, Hist. nat., XXXI, 33 ; Tac., Ann., VI, 3 ; XV, 73 ; XVI, 17 ; Dion Cassius, LX, 35 ; LXI, 20 ; Eusèbe, Chron., à l’année 10 de Néron.
  48. Sénèque, Quæst. natur., V, 11.
  49. Dion Cassius, LX, 35.
  50. Pline le Jeune, Épîtres, VIII, 24.
  51. Dion Cassius, LXII, 25 ; Eusèbe, Chron., l. c.
  52. Act., xviii, 12 et suiv.
  53. Act., xviii, 14-15.
  54. Act., xviii, 17 ; les mots οἱ Ἕλληνες manquent dans les meilleurs manuscrits.
  55. II Thess., iii, 1-2. Comp. les deux épîtres aux Corinthiens. Voir ci-dessous, p. 371 et suiv.
  56. I Thess., ii, 17-18 ; iii, 6, 40.
  57. II Thess., iii, 1-2.