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ANTONIA
SCÈNE III
Le Vieillard s’avance.
Le Vieillard
Vous voici donc arrivés
À l’heure des fatalités.
Vous avez touché la frontière ;
Le monde est derrière ;
Devant, voici les cimes ;
Ici, c’est le porche sublime.
Vous pouvez aller en avant,
Vous entrerez dans l’inconnu béant,
Et la terre s’embrumera des vapeurs du couchant.
Oh ! détournez vos regards,
Arrêtez le char,
Abandonnez la route des rêves épars,
Acceptez le monde et d’y être heureux quelque part !