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« Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/58 » : différence entre les versions

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— Ils se battent, Jock, s’écria-t-elle. Qui sont-ils ? Qui sont-ils ?
— Ils se battent, Jack, s’écria-t-elle. Qui sont-ils ? Qui sont-ils ?


Les battements de mon cœur répondaient aux coups de canon, et tout ce que je pus dire, avec ma respiration entrecoupée, ce fut :
Les battements de mon cœur répondaient aux coups de canon, et tout ce que je pus dire, avec ma respiration entrecoupée, ce fut :


— Ce sont deux corsaires français, des chasse-marée, comme ils les appellent là-bas, c’est un de nos navires de commerce, et aussi sûr que nous sommes mortels, ils s’en empareront, car le major dit qu’ils sont toujours pourvus de grosse artillerie et qu’ils sont aussi bourrés d’hommes qu’il y a de nourriture dans un boeuf. Pourquoi cet imbécile ne bat-il pas en retraite vers la barre à l’embouchure de la Tweed ?
— Ce sont deux corsaires français, des chasse-marée, comme ils les appellent là-bas, c’est un de nos navires de commerce, et aussi sûr que nous sommes mortels, ils s’en empareront, car le major dit qu’ils sont toujours pourvus de grosse artillerie et qu’ils sont aussi bourrés d’hommes qu’il y a de nourriture dans un œuf. Pourquoi cet imbécile ne bat-il pas en retraite vers la barre à l’embouchure de la Tweed ?


Mais il ne diminua pas un pouce de toile.
Mais il ne diminua pas un pouce de toile.

Version du 7 juillet 2009 à 20:40

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Ils se battent, Jack, s’écria-t-elle. Qui sont-ils ? Qui sont-ils ?

Les battements de mon cœur répondaient aux coups de canon, et tout ce que je pus dire, avec ma respiration entrecoupée, ce fut :

— Ce sont deux corsaires français, des chasse-marée, comme ils les appellent là-bas, c’est un de nos navires de commerce, et aussi sûr que nous sommes mortels, ils s’en empareront, car le major dit qu’ils sont toujours pourvus de grosse artillerie et qu’ils sont aussi bourrés d’hommes qu’il y a de nourriture dans un œuf. Pourquoi cet imbécile ne bat-il pas en retraite vers la barre à l’embouchure de la Tweed ?

Mais il ne diminua pas un pouce de toile.

Il se balançait toujours de son air entêté, pendant qu’une petite boule noire était hissée à la pointe de son grand mât, et que le magnifique vieux drapeau apparaissait tout à coup et ondulait à ses drisses.

Puis se fit entendre de nouveau le rap, rap, rap ! de ses petits canons, suivi du boum ! boum ! des grosses caronades qui armaient les baux du lougre.