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l'est de tout ce qu'on lui a conté de la mort de M. de Luxemhourg<ref>LETTRE 1399. -- 1 . Le maréchal de Luxembourg mourut au châ-</ref> ; si vous étiez ici, mon amie, elle vous di- |
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Version du 27 octobre 2020 à 17:57
cru que vous le trouveriez bon ; il n`y fera pas grande ordure, comme vous pouvez croire, par le soin que nous prendrons de ses journées. Adieu, ma très-adorable : quand une fois je vous écris, je ne puis finir. La maréchale de Villeroi n`est pas écriveuse[1] ; ainsi il faut tous tant que vous êtes, que vous soyez aussi contents de tous les compliments qu`elle m`a ordonné de vous faire de sa part, sans ménager aucuns termes, que si elle vous avoit écrit à tous en particulier ; elle est pour vous envers tous et contre tous, et parle très dignement de vous, et de tout ce que vous faites.
1399. -- DE MADAME DE COULANGES
A MADAME DE SÉVIGNÉ.
A Paris, le 14è janvier.
Je vous remercie, mon amie, de m`avoir appris la conclusion de votre roman ; car tout ce que vous me mandez est romanesque. L'héroïne est charmante ; le héros, nous le connoissons ; ce qui me paroît, c`est que vous ne faites point de légers repas, comme faisoient tous ces princes et princesses. Je suis ravie que M. de Grignan se porte bien ; cette circonstance n'a pas été inutile pour l`agrément de la fête. J'appris hier votre mariage à Mme de Chaulnes qui est arrivée en bonne santé sante, et qui n'en dit pas moins : « Jésus Dieu ! ils sont donc mariés, » que si elle n'en avoit jamais entendu parler. Elle avoit couché à Versailles ; elle y avoit vu Mme de Chevreuse et toutes ses amies. On ne peut être plus remplie qu'elle l'est de tout ce qu'on lui a conté de la mort de M. de Luxemhourg[2] ; si vous étiez ici, mon amie, elle vous di-