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'''Spîl''' (V.), s. m., givre, verglas : variante dialectale de spelc’h au sens de « éclisse, éclat ayant un aspect fendu ». — Conj. |
'''Spîl''' (V.), s. m., givre, verglas : variante dialectale de ''spelc’h'' au sens de « éclisse, éclat ayant un aspect fendu ». — Conj. |
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'''Spiḷen''', s. f., épingle : pour *spinl-yen, qui procède d’empr. {{abréviation|lat.|latin}} spinula, ou d’empr. roman *espin'la > fr. espingle. |
'''Spiḷen''', s. f., épingle : pour *spinl-yen, qui procède d’empr. {{abréviation|lat.|latin}} spinula, ou d’empr. roman *espin'la > fr. espingle. |
Version du 14 janvier 2022 à 12:17
Spéô, s. m., entrave : écourté pour *sepeo. Empr. fr. ancien cepiel « entrave » > fr. cépeau (dér. de cep id.), Bas-Maine dim. seplè Dn.
Sper, s. m., sperme, germe. Empr. lat. savant sperma, mais apocope par une sorte d’euphémisme venu de confusion volontaire avec le radical (empr. lat.) sper- « espoir [de génération] ». — Conj.
Spéred, s. m., esprit, intelligence, corn. spirit (voc.) > spyrys, cymr. yspryd, vir. spirui, ir. et gael. spiorad. Empr. lat. spïritus prononcé *spiritus tel qu’il est venu par la langue ecclésiastique.
Spern, s. m., épine, corn. spepn, gaul. sparno- dans Sparno-magus ce le champ des épines », soit un radical brittonique *sper-, pour celt. *skwerpiquer », cf. lit. skvèrb-ti « forer »[1]. Rien du lat. spïna.
Speûṅia, vb., glapir, cf. vir. scem, ir. sceamh, gael. sgeamh et sgiamh. Onomatopée très ancienne probable à initiale sq, cf. ag. squeak.
Speûr, s. f., cloison, cf. ags. sparrian et al. sperrenu enclore » : dér. d’une forme altérée par allongement *spara. V. sous sparl et sparr.
Speûrel (C.), s. f., étai : dér. du précédent.
Spévia, vb., entraver : dér. de spéô. V. ce mot.
Spézad, s. m., groseille à maquereau, corn. spedhes, cymr. ysbyddad, vir. scé (gén. sciach), ir. et gael. sgeach « baie d’arbuste épineux » : soit un celt. *skwiyat- ou *$qiyat’, qui relève peut-être de la même rac. que lat. spïca « épi », ag. spit « broche », al. spitz « pointu », dont on ignore la forme radicale et les appartenances. — Conj. Ern., très douteuse.
Spî, s. m., affût, attente, espérance ; abstrait de mbr. spiaff£> br. spia « guetter ». Empr. fr. ancien espîer y d’origine germanique.
Spîl (V.), s. m., givre, verglas : variante dialectale de spelc’h au sens de « éclisse, éclat ayant un aspect fendu ». — Conj.
Spiḷen, s. f., épingle : pour *spinl-yen, qui procède d’empr. lat. spinula, ou d’empr. roman *espin'la > fr. espingle.
Spina, vb., effleurer, ouvrir [avec une pointe très fine, cf. cymr. yspîn « épine »] une pustule, une ampoule, etc. : dér. d’empr. lat. spïna.
Spinac’h, s. f., hâle, gerçure : proprement « incision faite avec une pointe fine », d’où « fente » : dér. d’empr. lat. spina. Cf. spina.
Spisa, vb., nouer deux cordes en en entrelaçant les bouts : exactement « épaissir » ; dér. d’empr. lat. *spissus, pour spissus « épais »[2].