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| cap = {{sc|m. hébrard de villeneuve}}<br />''Conseiller {{corr|d’Etat|d’État}}''<br />''Président de la Société d’Encouragement de l’Escrime''<br />''Promoteur des Concours d’Escrime scolaire'' |
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| alt = Jacques de Pourtalès |
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}} a copieusement narré l’histoire et dont M. Fernand Vanderem a, dans une lettre spirituelle, crayonné la silhouette de début. Il suffit pour caractériser la jeune société de rappeler que l’on y courait en casaques de jockey, la cravache à la main. Et cela ne diminue pas le mérite de M. Raoul d’Arnaud qui fut en définitive le créateur de ce groupement. Deux ans plus tard, M. de Saint-Clair en s’y intéressant apporta au Racing-Club le principe d’une réorganisation féconde. Il chassa, non sans peine, les casaques, les pseudonymes de chevaux et les prix en espèces. Par son inlassable et souriante activité, il fit davantage ; il obtint la concession embryonnaire d’où devait sortir la prospérité du club et nul ne saura jamais quelles démarches et contremarches furent nécessaires pour en arriver là. En 1887 le Racing-Club était connu et prospère mais il ne pratiquait absolument que la course à pied ainsi que son émule le Stade Français qui, plus modestement, tenait ses réunions sur la terrasse des Tuileries. Or la course à pied ne répondait nullement à ce que je désirais comme sport de début. Rien n’est plus dangereux que de transformer en coureurs de vitesse ou de fond de jeunes garçons en pleine croissance que l’absence d’activité musculaire et l’existence renfermée des cités n’ont pas préparés à l’effort nécessaire. La course produit un essoufflement rapide contre lequel l’émulation incite à lutter et il arrive qu’on dépasse la limite imposée par la prudence sans avoir même conscience de cette limite. De plus, pour ceux |
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à la main. Et cela ne diminue pas le mérite de M. Raoul d’Arnaud qui fut en définitive le créateur de ce groupement. Deux ans plus tard, M. de |
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d’une réorganisation féconde. Il chassa, non sans peine, les casaques, |
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essoufflement rapide contre lequel l’émulation incite à lutter et il arrive qu’on dépasse la limite imposée par la prudence sans avoir même conscience de cette limite. De plus, pour ceux |
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Version du 12 novembre 2016 à 17:22
Antérieurement à la Société de Sport de l’ile de Puteaux avait été fondé le Racing-Club de France dont M. Georges Bourdon.jpg)
m. hébrard de villeneuve
Conseiller d’État
Président de la Société d’Encouragement de l’Escrime
Promoteur des Concours d’Escrime scolaire a copieusement narré l’histoire et dont M. Fernand Vanderem a, dans une lettre spirituelle, crayonné la silhouette de début. Il suffit pour caractériser la jeune société de rappeler que l’on y courait en casaques de jockey, la cravache à la main. Et cela ne diminue pas le mérite de M. Raoul d’Arnaud qui fut en définitive le créateur de ce groupement. Deux ans plus tard, M. de Saint-Clair en s’y intéressant apporta au Racing-Club le principe d’une réorganisation féconde. Il chassa, non sans peine, les casaques, les pseudonymes de chevaux et les prix en espèces. Par son inlassable et souriante activité, il fit davantage ; il obtint la concession embryonnaire d’où devait sortir la prospérité du club et nul ne saura jamais quelles démarches et contremarches furent nécessaires pour en arriver là. En 1887 le Racing-Club était connu et prospère mais il ne pratiquait absolument que la course à pied ainsi que son émule le Stade Français qui, plus modestement, tenait ses réunions sur la terrasse des Tuileries. Or la course à pied ne répondait nullement à ce que je désirais comme sport de début. Rien n’est plus dangereux que de transformer en coureurs de vitesse ou de fond de jeunes garçons en pleine croissance que l’absence d’activité musculaire et l’existence renfermée des cités n’ont pas préparés à l’effort nécessaire. La course produit un essoufflement rapide contre lequel l’émulation incite à lutter et il arrive qu’on dépasse la limite imposée par la prudence sans avoir même conscience de cette limite. De plus, pour ceux