« Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/332 » : différence entre les versions
Apparence
m Phe: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<nowiki/> |
|||
⚫ | |||
{{Personnage|L’ACCUSATEUR.|c}} |
|||
Dis toi-même ; car je n’ai besoin ni de procès, ni d’affaires. |
Dis toi-même ; car je n’ai besoin ni de procès, ni d’affaires. |
||
{{Personnage| |
{{Personnage|PHILOKLÉÔN.|c}} |
||
Un Sybarite tombe d’un char, et peu s’en faut qu’il ne se fende |
Un Sybarite tombe d’un char, et peu s’en faut qu’il ne se fende |
||
très grièvement la tête, vu qu’il n’était pas très fort en science |
très grièvement la tête, vu qu’il n’était pas très fort en science hippique. Un de ses amis survient, qui lui dit : « Que chacun fasse son métier ! » De même toi, tu n’as qu’à courir chez Pittalos. |
||
hippique. Un de ses amis survient, qui lui dit : « Que chacun fasse son |
|||
métier ! » De même toi, tu n’as qu’à courir chez Pittalos. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
Rien de changé en toi, tu as toujours la même humeur. |
Rien de changé en toi, tu as toujours la même humeur. |
||
{{PersonnageD|L’ACCUSATEUR|c|à son témoin.}} |
|||
⚫ | |||
''<center>_ A son témoin _</center>'' |
|||
Souviens-toi bien, toi, de ce qu’il a répondu. |
Souviens-toi bien, toi, de ce qu’il a répondu. |
||
{{Personnage| |
{{Personnage|PHILOKLÉÔN.|c}} |
||
Écoute, ne t’en va pas. Un jour, à Sybaris, une femme brise un |
Écoute, ne t’en va pas. Un jour, à Sybaris, une femme brise un |
||
coffret. |
coffret. |
||
⚫ | |||
{{Personnage|L’accusateur|c}} |
|||
Je te prends à témoin. |
Je te prends à témoin. |
||
{{Personnage| |
{{Personnage|PHILOKLÉÔN.|c}} |
||
⚫ | |||
donc là tous ces témoignages, et achète des ligatures, tu feras preuve |
|||
de plus de bon sens. » |
|||
⚫ | |||
{{Personnage| |
{{Personnage|L’ACCUSATEUR.|c}} |
||
Fais l’insolent jusqu’à ce que l’arkhonte appelle l’affaire. |
Fais l’insolent jusqu’à ce que l’arkhonte appelle l’affaire. |
Dernière version du 16 mars 2017 à 22:15
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’ACCUSATEUR.
Dis toi-même ; car je n’ai besoin ni de procès, ni d’affaires.
PHILOKLÉÔN.
Un Sybarite tombe d’un char, et peu s’en faut qu’il ne se fende très grièvement la tête, vu qu’il n’était pas très fort en science hippique. Un de ses amis survient, qui lui dit : « Que chacun fasse son métier ! » De même toi, tu n’as qu’à courir chez Pittalos.
BDÉLYKLÉÔN.
Rien de changé en toi, tu as toujours la même humeur.
L’ACCUSATEUR, à son témoin.
Souviens-toi bien, toi, de ce qu’il a répondu.
PHILOKLÉÔN.
Écoute, ne t’en va pas. Un jour, à Sybaris, une femme brise un coffret.
L’ACCUSATEUR.
Je te prends à témoin.
PHILOKLÉÔN.
Le coffret prend un témoin. Le Sybarite lui dit : « Par Kora, laisse donc là tous ces témoignages, et achète des ligatures, tu feras preuve de plus de bon sens. »
L’ACCUSATEUR.
Fais l’insolent jusqu’à ce que l’arkhonte appelle l’affaire.