« Page:Doucet - Moïse Joessin, 1918.djvu/52 » : différence entre les versions

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Oui, que je l’voie et qu’il m’arrive,
Oui, que je l’voie et qu’il m’arrive,
Je l’étrippe et je le pourfends ;
Je l’étrippe et je le pourfends ;
je lui sors la « forsure » tout’vive,
Je lui sors la « forsure » tout’vive,
J’l’abomine avec ses enfants !
J’l’abomine avec ses enfants !
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Version du 17 octobre 2017 à 22:01

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O grand Manitou, je t’adore
Pour ces bons poings qu’tu m’as donnés,
Et pour ton enfer qui dévore
Le diable avec tous ses damnés.

Car y en aurait trop sur la terre
Si tu n’les fourrais pas dans l’feu.
Brûlez, grillez les restaquouaires ;
Merci, Seigneur ! merci, mon Dieu !

Grand Manitou, c’est toi le juste,
Je t’aime malgré mes défauts.
Ton diabie qui me tarabuste,
Que j’le voie et, vlan, sur l’ciboulot !

Oui, que je l’voie et qu’il m’arrive,
Je l’étrippe et je le pourfends ;
Je lui sors la « forsure » tout’vive,
J’l’abomine avec ses enfants !