« Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 4.djvu/601 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Zoé (discussion | contributions)
 
AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
(Aucune différence)

Version du 24 juillet 2018 à 10:15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

livre de logarithmes et un livre de prières, où se trouvait écrit le nom de M. Anderson, un des compagnons de Mungo-Park. Il y avait aussi dans le premier un billet pour inviter Mungo-Park à dîner chez une personne du Strand, et une lettre de lady Dalkeith, pour le remercier de quelques dessins. Il est donc clair que Mungo-Park fut à Boossa, et que c’est là que son canot fut brisé ; mais s’il atteignit cette ville, il est tout aussi clair que ce fut en suivant le cours du Joliba, qu’il voulait descendre jusqu’à la mer, et que sans cela il aurait abandonné son double canot, ou l’aurait transporté par terre, ce qui est une supposition absurde. Nous nous dispenserons de reproduire ici, d’après le Quarterly Review, une digression sur le Niger des anciens, qui paraît empruntée, et peut-être de seconde main, aux recherches sur l’Afrique de M. Walckenaër.

Depuis le compte rendu de la Revue anglaise, Richard Lander a reçu le prix royal de cinquante guinées des mains de lord Goderich (M. Robinson), qui présidait la séance de la Société de géographie du 14 novembre dernier. Son sort est en même temps assuré par une place administrative comfortable. Son frère John, compagnon de ses travaux, a aussi été de son côté recommandé à l’intérêt du gouvernement anglais.