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« Page:Marie Lenéru - La Paix.djvu/151 » : différence entre les versions

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''étoiles, La grande Ourse est complètement discernable.''
Très en vue, sur la cheminée, grande photographie d’un
''Très en vue, sur la cheminée, grande photographie d’un''
officier en kaki. Autour du cadre et lui faisant fond, les
''officier en kaki. Autour du cadre et lui faisant fond, les''
mêmes sauges rouges qui flamboyaient au salon. Mabel
''mêmes sauges rouges qui flamboyaient au salon. Mabel''
encore habillée, mais ses deux grosses nattes sur les
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épaules, écrit à une petite table. Le lit est ouvert pour la
''épaules, écrit à une petite table. Le lit est ouvert pour la''
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''nuit. On frappe. Mabel lève la tête. Surprise. On frappe''
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Version du 29 juillet 2018 à 21:18

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ACTE IV


La chambre de Mabel, la nuit. La fenêtre est grande ouverte et presque de haut en bas, on ne voit que des étoiles, La grande Ourse est complètement discernable. Très en vue, sur la cheminée, grande photographie d’un officier en kaki. Autour du cadre et lui faisant fond, les mêmes sauges rouges qui flamboyaient au salon. Mabel encore habillée, mais ses deux grosses nattes sur les épaules, écrit à une petite table. Le lit est ouvert pour la nuit. On frappe. Mabel lève la tête. Surprise. On frappe encore.



Scène 1

MABEL, JEAN
Mabel

Entrez ! (Jean qui arrive du dehors, entre en silence. Sans ôter sa pèlerine, il se découvre et va s’adosser au pied du lit, devant Mabel, inquiète.) D’où venez-vous ? Il est minuit !