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Version du 14 octobre 2019 à 21:04
mention d’un nommé Savalet qui avait longé quarante-deux fois les côtes du golfe St-Laurent[1]. Ces voyages qui se répétaient chaque année pour des fins d’industrie avaient fini par familiariser les habitants des villes maritimes, anglaises et françaises, avec cette partie du continent nord américain.
- ↑ Marc Lescarbot, avocat, littérateur et voyageur français, né à Vervins entre 1565 et 1570, mort en 1630. Il quitta le barreau de très bonne heure et s’embarqua pour la Nouvelle-France, d’où il rapporta des renseignements précieux. Il fut attaché ensuite à Pierre Castille, ambassadeur en Suisse. Son ouvrage le plus intéressant est une Histoire de la Nouvelle-France, (1609.) Cette histoire, précieuse à plus d’un titre, a besoin d’être corrigée quant à ce qui concerne la question religieuse. Le titre complet en est : Histoire de la Nouvelle-France, contenant les navigations, découvertes et habitations faites par les Français es Indes Occidentales et Nouvelle France sous l’aveu et autorité de nos Rois Très-chrétiens, et les nouvelles fortunes d’iceux en l’exécution de ces choses depuis cent ans jusqu’à hui : en quoi est comprise l’Histoire morale, naturelle et géographique de la dite Province, avec les Tables et figures d’icelle, par Marc Lescarbot, avocat en Parlement, témoin oculaire d’une partie des choses y recitées, octavo, à Paris chez Jean Milet, sur les degrés de la Grand’ Sale du Palais 1609. Cette histoire eut six éditions de 1609 à 1618 ; une septième en 1866. Lescarbot a aussi écrit Adieu à la France (1608) ; Les Muses de la Nouvelle-France (1609) ; la défaite des sauvages amouchiquois par le Sagamo Membertou (1609) ; après un séjour en Suisse, il publia en vers un Tableau des treize cantons (1613). Plusieurs ont affirmé que Lescarbot était protestant ; ce fut par exemple l’opinion de Faillon. Mais son contrat de mariage avec Françoise de Valpergue, 3 septembre 1619, atteste qu’il était catholique. V. Jal. Dict. erit. de biogr. et histoire, édit de 1872, art. Lescarbot. Aussi Cath. Encyclop. art. Lescarbot, par L. St. G. Lindsay.
siastiques. Son ouvrage capital est Principal navigations, voyages, trafiques and discoveries of the English nation (1598-1600), dont Walter Raleigh l’aida à recueillir les matériaux ; il y publia les résultats, accompagnés de documents nombreux, de plus de deux cents voyages. Auparavant Hakluyt avait édité : Divers voyages touching the discovery of America (1582) et un Discours relatif aux découvertes occidentales (1584). On lui doit aussi une traduction de l’Histoire des découvertes, de Galvano, (1601) etc. Les notes. qu’il laissa en mourant ont été utilisés par Purclies dans ses Pilgrim. Une société dite Hakluyt Society s’est fondée en 1846, pour publier tous les textes relatifs aux anciens voyages, et a depuis lors édité plus de cent volumes.