« Page:Mirecourt - Béranger.djvu/62 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
 
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée

Dernière version du 28 septembre 2020 à 13:04

Cette page a été validée par deux contributeurs.

champ clos, où le coup de poing pur et simple fut souvent employé comme argument péremptoire[1]. Notre poëte saluait le talent toutes les fois qu’il le voyait surgir à l’horizon des lettres, sans demander s’il conservait les vieilles formes pour langes ou s’il affranchissait son berceau.

Lorsque Chateaubriand publia le Génie du Christianisme, le rimeur impie fut un des premiers à applaudir.

Quand les Harmonies de Lamartine virent le jour, Béranger s’écria : « Un poëte nous est né ! »

Enfin, à l’apparition des Odes et Ballades, on le trouva partisan de Victor Hugo. « C’est un lion, disait-il : qu’on laisse croî-

  1. À la représentation d’Hernani, le parterre fut jonché de pans d’habits déchirés et de chapeaux défoncés.