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Dernièrement{{corr| |,}}, la ''Correspondance'', qui finit de publier le journal inédit du baron de Hubner qui fut ambassadeur d’Autriche à Paris sous Napoléon{{lié}}{{rom-maj|III|3}}, arrivait à ce curieux passage de l’emploi d’une journée de l’infortuné diplomate :
Dernièrement{{corr| |,}} la ''Correspondance'', qui finit de publier le journal inédit du baron de Hubner qui fut ambassadeur d’Autriche à Paris sous Napoléon{{lié}}{{rom-maj|III|3}}, arrivait à ce curieux passage de l’emploi d’une journée de l’infortuné diplomate :


« Arrivée vers sept heures du soir, à Fontainebleau. Dîner de quatre-vingts couverts dans la galerie Henri{{lié}}{{rom-maj|II|2}}. Au café, conversation avec l’empereur sur les affaires d’Orient. Bal : je l’ouvre avec l’impératrice. C’est sa fête ; l’empereur nous distribue des bouquets que nous lui offrons. Drouyn de Lhuys me prend à part et me prie de tenir pour communication officielle ce que m’a dit son maître. Je couche dans la galerie des Cerfs, sous la plaque de Monaldeschi. Le lendemain, chasse, déjeuner ; causerie avec l’impératrice, qui me parle de tout, et de l’Orient, avec une vivacité andalouse ; promenade en voiture, dîner, curée, bal intime aux sons d’un orgue de Barbarie que meuvent
« Arrivée vers sept heures du soir, à Fontainebleau. Dîner de quatre-vingts couverts dans la galerie Henri{{lié}}{{rom-maj|II|2}}. Au café, conversation avec l’empereur sur les affaires d’Orient. Bal : je l’ouvre avec l’impératrice. C’est sa fête ; l’empereur nous distribue des bouquets que nous lui offrons. Drouyn de Lhuys me prend à part et me prie de tenir pour communication officielle ce que m’a dit son maître. Je couche dans la galerie des Cerfs, sous la plaque de Monaldeschi. Le lendemain, chasse, déjeuner ; causerie avec l’impératrice, qui me parle de tout, et de l’Orient, avec une vivacité andalouse ; promenade en voiture, dîner, curée, bal intime aux sons d’un orgue de Barbarie que meuvent

Version du 27 décembre 2020 à 19:02

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UN DIPLOMATE ET UN BIBLIOMANE

professions et goûts bizarres. — souvenirs personnels


Dernièrement, la Correspondance, qui finit de publier le journal inédit du baron de Hubner qui fut ambassadeur d’Autriche à Paris sous Napoléon III, arrivait à ce curieux passage de l’emploi d’une journée de l’infortuné diplomate :

« Arrivée vers sept heures du soir, à Fontainebleau. Dîner de quatre-vingts couverts dans la galerie Henri II. Au café, conversation avec l’empereur sur les affaires d’Orient. Bal : je l’ouvre avec l’impératrice. C’est sa fête ; l’empereur nous distribue des bouquets que nous lui offrons. Drouyn de Lhuys me prend à part et me prie de tenir pour communication officielle ce que m’a dit son maître. Je couche dans la galerie des Cerfs, sous la plaque de Monaldeschi. Le lendemain, chasse, déjeuner ; causerie avec l’impératrice, qui me parle de tout, et de l’Orient, avec une vivacité andalouse ; promenade en voiture, dîner, curée, bal intime aux sons d’un orgue de Barbarie que meuvent alternativement le chambellan Bacciocchi et le