Aller au contenu

« Page:Barrès - La Colline inspirée, 1913.djvu/279 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
ThomasBot (discussion | contributions)
m Zaran: split
 
Zaran (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br/>
= CHAPITRE XIV LA COLLINE RESPIRE =
<center>
'''CHAPITRE XIV'''



LA COLLINE RESPIRE
</center>



Reposons-nous, la colline est tranquille, délivrée des Baillard. Le monde a rejeté ces trois audacieux. Voici Quirin en Bourgogne, sous un toit précaire, obligé à des travaux indignes de sa cléricature ; voici François enfermé pour trois mois dans la prison de Nancy ; voici Léopold, enfin, qui arrive tout épuisé à Londres, auprès de Vintras, et à qui une condamnation par défaut interdit pour cinq années de rentrer en France.
Reposons-nous, la colline est tranquille, délivrée des Baillard. Le monde a rejeté ces trois audacieux. Voici Quirin en Bourgogne, sous un toit précaire, obligé à des travaux indignes de sa cléricature ; voici François enfermé pour trois mois dans la prison de Nancy ; voici Léopold, enfin, qui arrive tout épuisé à Londres, auprès de Vintras, et à qui une condamnation par défaut interdit pour cinq années de rentrer en France.



Version du 3 février 2011 à 10:34

Cette page n’a pas encore été corrigée


CHAPITRE XIV


LA COLLINE RESPIRE


Reposons-nous, la colline est tranquille, délivrée des Baillard. Le monde a rejeté ces trois audacieux. Voici Quirin en Bourgogne, sous un toit précaire, obligé à des travaux indignes de sa cléricature ; voici François enfermé pour trois mois dans la prison de Nancy ; voici Léopold, enfin, qui arrive tout épuisé à Londres, auprès de Vintras, et à qui une condamnation par défaut interdit pour cinq années de rentrer en France.

La montagne respire du départ de ces insensés. Ils ont follement dépensé, prodigué, gâché ses forces religieuses accumulées. Ils l’épuisaient et la compromettaient. Il faut qu’elle se refasse, qu’elle répare ; il faut que la solitude et le silence recomposent les prestiges et l’autorité