« Poésies de Schiller/L’Agriculteur » : différence entre les versions

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Version du 11 février 2012 à 13:09

Poésies de Schiller
Traduction par Xavier Marmier.
Poésies de SchillerCharpentier (p. 250).

L’AGRICULTEUR.

Vois, tu confies avec espoir la semence dorée au sillon, et tu attends qu’elle pousse des germes au retour de la belle saison. Mais penses-tu à répandre dans les sillons du temps des actions qui, semées par la sagesse, fructifient pour l’éternité ?

LA PUISSANCE DE LA FEMME.

Vous êtes puissante par le charme paisible du moment. Ce que le calme ne peut faire, le tumulte ne le fera jamais. J’attends de l’homme la force : il maintient la dignité de la loi : mais la femme ne règne que par la douceur. Beaucoup de femmes ont, il est vrai, exercé l’empire de la force d’esprit et de l’action ; mais elles n’ont pas eu la plus belle couronne. La véritable reine est la douce beauté de la femme. Là où elle apparaît elle règne, et elle règne par cela même qu’elle apparaît.