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— Mais parce que vous avez votre père, et qu’ils se gênent avec vous.
— Mais parce que vous avez votre père, et qu’ils se {{corr|gènent|gênent}} avec vous.


— Ce n’est pas cela : dites-moi pourquoi vous ne voulez pas que j’aille
— Ce n’est pas cela : dites-moi pourquoi vous ne voulez pas que j’aille
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malades sont facilement irritables. »
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Kitty, toujours sombre, gardait le silence, et Varinka
Kitty, toujours sombre, gardait le silence, et {{tiret|Va|rinka}}

Version du 7 décembre 2014 à 17:49

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— J’y serai, répondit-elle : ils comptent partir, et j’ai promis de les aider à emballer.

— Eh bien, j’irai aussi.

— Non ; pourquoi faire ?

— Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? dit Kitty en arrêtant Varinka par son parasol, et en ouvrant de grands yeux. Attendez un moment, et dites-moi pourquoi.

— Mais parce que vous avez votre père, et qu’ils se gênent avec vous.

— Ce n’est pas cela : dites-moi pourquoi vous ne voulez pas que j’aille souvent chez les Pétrof : car vous ne le voulez pas ?

— Je n’ai pas dit cela, répondit tranquillement Varinka.

— Je vous en prie, répondez-moi.

— Faut-il tout vous dire ?

— Tout, tout ! s’écria Kitty.

— Au fond, il n’y a rien de bien grave : seulement Pétrof consentait autrefois à partir aussitôt sa cure achevée, et il ne le veut plus maintenant, répondit en souriant Varinka.

— Eh bien, eh bien ? demanda encore Kitty vivement d’un air sombre.

— Eh bien, Anna Pavlovna a prétendu que, s’il ne voulait plus partir, c’était parce que vous restiez ici. C’était maladroit, mais vous avez ainsi été la cause d’une querelle de ménage, et vous savez combien les malades sont facilement irritables. »

Kitty, toujours sombre, gardait le silence, et Va-