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Version du 29 avril 2015 à 10:08
écrits et leurs discours ont desja fait dire à ceux qui veulent
designer un homme qui en conte, il est menteur comme un
Janseniste. Ils doivent prendre garde que pour marquer un
homme qui impose et qui cite faux, on n'ait sujet aussi de
dire, il est imposteur et faussaire comme un Janseniste.....
III. — ÉCRITS DE PASCAL ET DES JANSÉNISTES
Les amis de Port-Royal n'étaient pas restés inactifs. Le 12 janvier, la dix-septième Provinciale « se preparoit fort » ; le 15, était composée une Lettre au R. P. Annat, sur son escrit qui a pour titre, La bonne foy des Jansenistes, 4 p. in-4° ; cet écrit a été inséré, on ne sait pourquoi, dans certaines éditions des Provinciales et même dans celle de 1657. On l'a attribué aussi à Nicole et à d'Asson de Saint-Gilles. Les renseignements envoyés à Perier (cf. infra T. VII, p. 12) montrent que le Père Fronteau génovéfain en est l'auteur. Les derniers mots de cette lettre au Père Annat font comprendre comment Pascal ne se laissa pas entraîner sur le terrain où voulait l'attirer le confesseur du roi, et pourquoi il ne lui repliqua pas : « Voilà, mon R. P. tout ce que j'avois à vous dire ; car pour le détail des falsifications pretenduës, je vous laisse à l'Auteur des Lettres. Il a desja fort mal mené vos confreres qui luy avoient fait de semblables reproches, et il ne vous espargnera pas, si ce n'est qu'apres tout il seroit bien inutile de vous respondre ; puis que vous ne dites rien de considerable, que ce que vos confreres ont dit, à quoy cét Auteur a respondu. Car le livre que vous produisez aujourd'huy est un vieil escrit, que vous dites vous-mesme que vous avez fait il y a quatre mois ; aussi vous n'y dites pas une seule parole de la 10. 11. 12. 13. 14. 15. qui ont toutes paru avant vostre escrit : et neanmoins vous promettez dans le titre, de convaincre de mauvaise foy les Lettres escrittes depuis Pasques.
Que diroit-il donc à un livre rempli d'impostures jusqu'au titre? » Nicole enfin écrivait alors ses deux premières Disquisitions, sous le nom de Paul Irénéc. Ces écrits parurent peu après, dans les circonstances que relate Hcrmant, Mémoires, T. III,