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souvenirs d’un fantôme.
chemin de l’hôtel Pepin, où il arrive avant le jour. Ce manége répété a excité la surprise de mes hommes. On suit Rafin, presque pas à pas, on le peut ; c’est facile pendant le trajet. Mais, aux approches du cimetière, le moment arrive toujours où on le perd de vue. On a posté du monde dans l’intérieur : ceux-là n’ont rien découvert.
— Vous me racontez là, duc d’Otrante, une anecdote fantasmagorique, » repartit l’empereur. « Est-ce un vampire ?
— Sire, ils sont rares en France, au dix-neuvième siècle.
— Qu’est-ce donc ?
— C’est ce que je saurai.
— Le ferez-vous arrêter ?
— Il ne commet rien de répréhensible, et j’hésite.
— Vous faites bien ; il est assez fâcheux qu’il faille remplir les prisons d’État d’in-