Aller au contenu

« Page:Bellerive - Brèves apologies de nos auteurs féminins, 1920.djvu/17 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{tiret2|pu|res}} comme des anges, mais… (hélas !) orgueilleuses
{{tiret2|pu|res}} comme des anges, mais… (hélas !) orgueilleuses comme des démons ”.
comme des démons ”.


« Quelques pages claires, pleines de vie et d’entrain,
« Quelques pages claires, pleines de vie et d’entrain, traversent cependant le roman. Celles, par exemple, où apparaît Samuel de Champlain, accompagné de sa jeune femme, Hélène Boulé.
traversent cependant le roman. Celles, par
exemple, où apparaît Samuel de Champlain, accompagné
de sa jeune femme, Hélène Boulé.


« ''{{corr|A|À}} l’œuvre et à l’épreuve'', c’est le pieux hommage
« ''{{corr|A|À}} l’œuvre et à l’épreuve'', c’est le pieux hommage de Laure Conan aux missionnaires du Canada, à ces héros plus grands que nature. L’abnégation humaine,
qui prend sa source dans un profond amour de Dieu et du prochain, ne peut guère aller au delà des actes de ces hommes. »
de Laure Conan aux missionnaires du Canada, à ces
héros plus grands que nature. L’abnégation humaine,
qui prend sa source dans un profond amour de
Dieu et du prochain, ne peut guère aller au delà des
actes de ces hommes. »


Cette œuvre a obtenu aussi un beau succès. En
Cette œuvre a obtenu aussi un beau succès. En 1914 paraissait sa troisième édition.
1914 paraissait sa troisième édition.


En 1900, Laure Conan nous présentait la plus
En 1900, Laure Conan nous présentait la plus belle de ses œuvres : ''[[L’oublié|L’Oublié]]'', œuvre faite en
pleine maturité de son talent et où elle affirme le mieux son tempérament littéraire et sa philosophie de la vie, nous dit l’abbé Groulx.
belle de ses œuvres : ''[[L’oublié|L’Oublié]]'', œuvre faite en
pleine maturité de son talent et où elle affirme le
mieux son tempérament littéraire et sa philosophie
de la vie, nous dit l’abbé Groulx.


''[[L’oublié|L’Oublié]]'', c’est le major Lambert Closse, le bras droit de Maisonneuve dans la fondation de Ville-Marie, celui dont les actions d’éclat ont été trop oubliées par les historiens des premiers temps de la colonie, tels que M. Dollier de Casson dans son ''Histoire de Montréal'', et M. Faillon, dans son ''Histoire de la Colonie française en Canada''.
''[[L’oublié|L’Oublié]]'', c’est le major Lambert Closse, le bras
droit de Maisonneuve dans la fondation de Ville-Marie,
celui dont les actions d’éclat ont été trop
oubliées par les historiens des premiers temps de la colonie,
tels que M. Dollier de Casson dans son ''Histoire''
''de Montréal'', et M. Faillon, dans son ''Histoire de
la Colonie française en Canada''.


Ce roman a valu {{corr|a|à}} son auteur un grand bonheur.
Ce roman a valu {{corr|a|à}} son auteur un grand bonheur. En 1902, il était couronné par l’Académie française. Jamais lauriers aussi glorieux n’avaient été accordés
En 1902, il était couronné par l’Académie française.
Jamais lauriers aussi glorieux n’avaient été accordés

Version du 23 octobre 2017 à 13:49

Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
Laure Conan

res comme des anges, mais… (hélas !) orgueilleuses comme des démons ”.

« Quelques pages claires, pleines de vie et d’entrain, traversent cependant le roman. Celles, par exemple, où apparaît Samuel de Champlain, accompagné de sa jeune femme, Hélène Boulé.

« À l’œuvre et à l’épreuve, c’est le pieux hommage de Laure Conan aux missionnaires du Canada, à ces héros plus grands que nature. L’abnégation humaine, qui prend sa source dans un profond amour de Dieu et du prochain, ne peut guère aller au delà des actes de ces hommes. »

Cette œuvre a obtenu aussi un beau succès. En 1914 paraissait sa troisième édition.

En 1900, Laure Conan nous présentait la plus belle de ses œuvres : L’Oublié, œuvre faite en pleine maturité de son talent et où elle affirme le mieux son tempérament littéraire et sa philosophie de la vie, nous dit l’abbé Groulx.

L’Oublié, c’est le major Lambert Closse, le bras droit de Maisonneuve dans la fondation de Ville-Marie, celui dont les actions d’éclat ont été trop oubliées par les historiens des premiers temps de la colonie, tels que M. Dollier de Casson dans son Histoire de Montréal, et M. Faillon, dans son Histoire de la Colonie française en Canada.

Ce roman a valu à son auteur un grand bonheur. En 1902, il était couronné par l’Académie française. Jamais lauriers aussi glorieux n’avaient été accordés