« Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/66 » : différence entre les versions
Apparence
Nouvelle page : <noinclude>{{PageQuality|1|}}<div class="pagetext"> </noinclude><BR/> <div style="text-align:center">IV LE CHOIX DE JIM</div> Et alors se passèrent ces six semaines qui... |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
⚫ | |||
<BR/> |
|||
<big>'''IV'''</big> |
|||
⚫ | |||
</div> |
|||
Et alors se passèrent ces six semaines qui furent une sorte de rêve et le sont encore maintenant quand le souvenir m’en revient. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
Ses caprices, son humour sans cesse changeante, tantôt vive, tantôt sombre comme une prairie au-dessous de laquelle défilent des nuages ; ses colères sans causes, ses brusques repentirs, qui tour à tour faisaient déborder |
|||
⚫ | |||
Et alors se passèrent ces six semaines qui |
|||
furent une sorte de rêve et le sont encore |
|||
maintenant quand le souvenir m’en revient. |
|||
⚫ | |||
conter ce qui se passa entre nous. |
|||
Et pourtant comme c’était grave, quelle |
|||
⚫ | |||
destinée dès ce temps-là ! |
|||
Ses caprices, son humour sans cesse changeante, |
|||
tantôt vive, tantôt sombre comme |
|||
une prairie au-dessous de laquelle défilent des |
|||
nuages ; ses colères sans causes, ses brusques |
|||
repentirs, qui tour à tour faisaient déborder |
|||
en moi la joie ou le chagrin. |
en moi la joie ou le chagrin. |
||
Voilà ce qu’était ma vie : tout le reste n’était |
Voilà ce qu’était ma vie : tout le reste n’était que néant. |
||
que néant. |
Version du 1 février 2009 à 23:12
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
IV
LE CHOIX DE JIM
Et alors se passèrent ces six semaines qui furent une sorte de rêve et le sont encore maintenant quand le souvenir m’en revient.
Je vous ennuierais si je me mettais à vous conter ce qui se passa entre nous.
Et pourtant comme c’était grave, quelle importance décisive cela devait avoir sur notre destinée dès ce temps-là !
Ses caprices, son humour sans cesse changeante, tantôt vive, tantôt sombre comme une prairie au-dessous de laquelle défilent des nuages ; ses colères sans causes, ses brusques repentirs, qui tour à tour faisaient déborder en moi la joie ou le chagrin.
Voilà ce qu’était ma vie : tout le reste n’était que néant.