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Version du 1 septembre 2018 à 22:16
qu’ils s’habillent à la hâte pour échapper à la vigoureuse étreinte de ses rayons trop ardents.
Drôle d’idée de vous avoir raconté ce bain de mer comme si c’était un événement… mais vous savez ce que dit la chanson brestoise :
Y a rien de faraud
Comme un matelot
Qu’a lavé sa peau
Dans cinq ou six eaux.
III. — Propos d’un Philosophe
Le lendemain, dans les montagnes de Santa- Ynez. Changement de véhicule : la diligence de Santa-Barbara passe ses voyageurs et leurs bagages à la diligence de Los-Olivos. Cette fois, ce ne sont plus des carrosses de cardinaux, mais des chars-à-bancs très légers et infiniment rudimentaires . L’échange s’opère dans un ravin exquis plein d’eaux murmurantes et de chants d’oiseaux. Le Pacifique a disparu au dernier tournant. Une petite auberge se trouve là, assise sur deux roches entre lesquelles sautille une cascade. D’étranges laitages et des fruits non moins étranges forment un menu plus pastoral que réconfortant. On charge les colis et le conducteur de Los-Olivos, amarrant un carton à cha peau récalcitrant, adresse à l’un de nous cette admonestation où il entre plus de pitié que de rancune : « What is the use of a man having two hatsl » A quoi cela sert-il à un homme d’avoir deux chapeaux 1?
BIBLIOGRAPHIE
C’eût été manquer d’égards à l’ouvrage de M. Paul Doumer que de l’analyser quand il a paru ; c’eût été souligner ce qu’il y a eu de malen contreux dans la date de sa publication. Le Livre de mes Fils (i) aurait dû nous être donné six mois plus tôt. On n’eût pas été tenté alors d’y chercher une sorte de manifeste, l’exposé de principes d’un candidat ambitieux. Et certes, ce livre est tout le contraire ; c’est un (1) 1 vol. Paris. Vuiberl et Nony, éditeurs.