Tolstoï sur Pascal

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Tolstoï sur Pascal
Traduction par Nathan Haskell Dole.
Crowell.

Aucune passion ne tient les hommes aussi longtemps en son pouvoir, ou ne cache si continuellement, parfois jusqu'à la toute fin, la vanité de la vie mondaine, ou n'empêche si complètement les hommes de comprendre la signification de la vie humaine et sa bienfaisance réelle, que la passion de la gloire terrestre, sous quelque forme qu'elle se manifeste; petite vanité, amour de la gloire, ambition.

Tout désir présomptueux implique son propre châtiment, et les souffrances qui accompagnent sa satisfaction prouvent son manque de valeur. De plus, tout désir présomptueux s'affaiblit avec le passage du temps; l'ambition, cependant, augmente de plus en plus en intensité avec les années. Le fait essentiel est que la sollicitude pour la gloire humaine est toujours associée avec la pensée du service pour les autres, et lorsqu'un homme cherche l'approbation des autres, il se leurre facilement à penser qu'il ne vit pas pour lui-même mais pour le bien de ceux dont il cherche à obtenir l'approbation. Par conséquent, cette passion est la plus dangereuse et la plus insidieuse, et plus difficile à extirper que toutes les autres. Seuls les hommes de grands pouvoirs spirituels se délivrent de cette passion.

De grands pouvoirs spirituels donnent aux hommes la possibilité de parvenir rapidement à une grande gloire, et ces grands pouvoirs spirituels leurs donnent pareillement la possibilité d'en reconnaître le néant.

Pascal était un homme de cette qualité. Tel était également notre propre russe, Gogol. Je pense que j'en suis venu à comprendre Pascal à travers Gogol. Bien que si totalement différents dans leurs caractères, et si absolument différents dans leurs structures mentales et leurs capacités, chacun des deux est passé exactement par la même expérience.

Tous les deux sont rapidement parvenus à la gloire qu'ils désiraient passionnément; tous les deux, après y être parvenus, ont immédiatement réalisé toute la bassesse de ce qui leur avait semblé le plus utile, le plus précieux avantage au monde, et tous les deux ont été terrifiés par l'illusion au pouvoir de laquelle ils s'étaient retrouvés. Ils ont mis en oeuvre tous les pouvoirs de leurs âmes afin de démontrer aux hommes l'horreur absolue de cettte illusion dont ils avaient réussi à se soustraire, et en proportion de l'ampleur du désenchantement leur apparu la nécessité d'un but, d'un sens à la vie qui soit tel que rien ne pourrait le dépasser.

Gogol et Pascal ont tous les deux trouvé cela dans une dévotion passionée à la religion; ils trouvèrent également en cela une raison pour mépriser tout ce qu'ils avaient atteint jusque-là, tout ce qu'ils avaient fait dans le but de la gloire. Eh bien, la gloire leur était arrivée, et il n'y avait rien en elle que la déception, par conséquent tout ce qui avait été fait pour l'atteindre avait été inutile et vain. Une seule chose était importante : ce que c'était était obscurci par les désirs terrestres de gloire. La seule chose importante et nécessaire était la foi qui donne le sens à la vie telle qu'elle va et une direction ferme pour toutes ses activités. Cette reconnaissance de la nécessité de la foi et de l'impossibilité de vivre sans elle comblent tant de tels hommes qu'ils ne peuvent plus cesser de s'émerveiller de la manière dont eux-mêmes, dont les gens en général peuvent vivre sans la foi qui leur explique la signification de leurs vies et de la mort qui les attend si inévitablement. Après avoir reconnu cela, de tels hommes orientent tous les pouvoirs de leurs intellects et de leurs âmes à sauver les hommes de cette horrible illusion dont eux-mêmes viennent à peine de s'échapper, et à leur prouver qu'il est impossible de vivre sans foi, que la foi est leur seul salut; ils s'efforcent d'enlever cet écran des mains des hommes, comme le dit Pascal, cet écran que les hommes tiennent devant eux alors qu'ils courent à la destruction.

Pascal était un tel homme, et c'est en cela qui consiste son service immense, inestimable, d'une portée incalculable.

Pascal est né à Clermont en 1623. Son père était un mathématicien bien connu. Le garçon, depuis sa première jeunesse, faisant comme son père, comme tous les enfants, est devenu intéressé par les mathématiques et manifestait un talent rare. Son père, désireux d'éviter le développement précoce de l'enfant, ne lui donna aucun livre de mathématiques; mais le garçon, écoutant les conversations de son père avec ses amis instruits, commença par lui-même à développer un système de géométrie. Le père, réalisant qu'un tel travail était extraordinaire de la part d'un enfant, fut tellement étonné et transporté de joie qu'il pleura d'émotion, et commença à partir de ce moment-là à enseigner les mathématiques à son fils.

Le garçon n'avait pas seulement de la facilité à comprendre ce que son père mettait devant lui mais il poursuivit également en faisant des découvertes indépendantes dans le domaine des mathématiques. Ses réalisations attirèrent l'attention non seulement de ses voisins mais également des érudits; et alors qu'il était encore encore très jeune, Pascal devint renommé en tant que fameux mathématicien. La réputation grandissante de son savoir, tellement avancé pour son âge, l'encouragea à prendre part aux affaires; ses grandes capacités lui donnaient la possibilité d'accroître sa renommée, et Pascal consacrait tout son temps et son énergie aux questions et aux recherches scientifiques. Mais sa santé était fragile depuis son enfance. Ses travaux qui se multipliaient sans cesse l'affaiblirent encore plus, et il tomba gravement malade alors qu'il était encore un jeune homme. Après cette malade, à la demande de son père, il limita ses travaux à deux heures par jour, alors qu'il passait le reste de son temps à lire des oeuvres philosophiques.

Il lut Épictète, Descartes et les Essais de Montaigne. Le livre de Montaigne l'impressionna; il le confirma dans son scepticisme et son indifférence à la religion. Pascal avait toujours été disposé à la religion et enfant il avait cru à l'enseignement catholique dans lequel il avait été éduqué. Le livre de Montaigne, tout en l'amenant à douter, le stimula à réfléchir aux questions de croyance, en particulier à combien la foi était nécessaire pour la vie intellectuelle de l'homme, puis il commença à remplir ses devoirs religieux plus que jamais, et tout en lisant encore des œuvres philosophiques, il se procura des livres à caractère religieux. Parmi ces derniers, il tomba par hasard sur le traité du théologien danois Jansen, « La régénération de l'homme intérieur ». On argumentait dans ce livre qu'il y a un autre plaisir coupable que le désir charnel, qui consiste à satisfaire la curiosité, à la base de laquelle se trouve la même essence que dans tout désir : l'égoïsme et l'amour exagéré de soi-même, et qu'un tel désir subtil sépare plus que tout autre un homme de Dieu. Ce livre a fortement ému Pascal. Avec la sincérité caractéristique des grands esprits, il sentit la vérité de cet argument en tant qu'appliquée à lui-même, et bien que c'était pour lui une grande privation de renoncer à ses occupations scientifiques et à la gloire qu'elles lui apporteraient, ou plutôt pour la raison même que c'était de grandes privations, il résolut d'arrêter ses fascinantes occupations scientifiques et de déployer toutes ses forces à résoudre pour lui-même et pour les autres les questions de foi qui le préoccupaient avec de plus en plus d'insistance.

Il n'y a rien de connu d'une manière définitive quant aux rapports de Pascal avec les femme, ou quant à l'influence exercée sur sa vie par les tentations de l'amour d'une femme. Comme il a écrit un petit livre intitulé Discours sur les passions de l'amour dans lequel il dit que le plus grand bonheur accordé à l'homme, l'amour, est un pur sentiment spirituel, qui doit servir comme la source de tous les plus grands biens, ses biographes assument que dans sa jeunesse Pascal était amouraché d'une femme appartenant à une condition sociale supérieure à la sienne1, et que cet amour n'était pas retourné. De toute manière, même s'il y avait un tel amour, il n'a eu aucune conséquence dans la vie de Pascal. Les principaux intérêts de sa jeunesse étaient liés à la lutte entre ses aspirations pour des études scientifiques et la célébrité qu'elles lui apportaient, et la réalisation de la nullité et la futilité de ces occupations ainsi que de la nature néfaste des séductions de la vanité, et le désir de consacrer toutes ses forces au service de Dieu seulement.

Même à cette période de sa vie, quand il avait décidé de renier ses occupations scientifiques, il lut par hasard à propos des recherches de Toricelli sur les vaccums. Sentant que ce problème était mal résolu et que l'on pouvait en obtenir une solution plus exacte, Pascal ne pouvait pas réprimer son désir de vérifier ces expériences. Après les avoir vérifiées, il fit ses fameuses découvertes sur le poids de l'atmosphère. Ces découvertes lui ont attiré l'attention de tout le monde scientifique. Il reçu plusieurs lettres; des savants venaient le visiter, et il était porté aux nues. La lutte contre les tentations de la gloire terrestre devint plus violente que jamais.

Pour l'aider dans son combat, Pascal portait près de son corps une ceinture avec des clous, et toutes les fois qu'il lui semblait qu'un sentiment d'orgueil ou de vanité s'éveillait en lui dans sa lecture ou en entendant des expressions de louange, il pressait son coude contre la ceinture pour que les clous piquent dans sa chair et lui rappellent la suite des pensées et des sentiments qui l'avaient détournés de la tentation de la gloire.

En 1651, il lui arriva un accident, apparemment de peu d'importance en lui-même, mais destiné à avoir une grande influence sur sa condition spirituelle. Sur le pont de Neuville, il tomba de sa voiture et échappa de justesse à la mort. Son père mourut à peu près à la même époque. Ce double rappel de la mort détermina Pascal encore plus que jamais à étudier en profondeur les questions de la vie et de la mort.

La vie de Pacal est devenue de plus en plus absorbée par les occupations religieuses, jusqu'à ce qu'il se retire complètement du monde, en 1655. Il joignit les jansénistes dans la Société de Port-Royal et commença à mener une vie presque monastique, méditant et préparant son grand traité, dans lequel il tâchait de prouver, premièrement, la nécessité absolue de la religion pour la vie pensante des hommes et, deuxièmement, la vérité de cette religion qu'il professait lui-même. Mais même là, les tentations de la gloire humaine ne laissaient pas Pascal en paix.

La Société janséniste de Port-Royal, dans laquelle Pascal vivait, attirait l'inimitié du puissant ordre des jésuites, dont les intrigues étaient utilisées pour fermer les écoles pour les hommes et les femmes guidés-là, et le monastère lui-même était menacé du danger d'être pareillement supprimé.

Résidant parmi les jansénistes et partageant leurs croyances, Pascal ne pouvait pas rester indifférent à la situation de ses coreligionnaires, et étant impliqué dans la controverse avec les jésuites, il écrivit à la défense des jansénistes un livre intitulé Lettres à un Provincial. Dans ce livre, Pascal n'explique pas et ne défend pas tant les enseignements des jansénistes qu'il critique leurs ennemis, les jésuites, en prouvant les erreurs de leur doctrine. Ce livre a eu un énorme succès, mais la réputation qu'il obtint ne trompa pas Pascal.

Toute sa vie était maintenant vouée au service de Dieu. Il se donna des règles pour la conduite de sa vie et les suivit strictement, sans en dévier par indolence ou par motif de sa maladie. Il considérait la pauvreté comme la base de la vertu; « non seulement n'y a-t-il aucun mal dans la pauvreté et la l'humilité, » disait-il, « mais en eux se trouvent notre bonheur. Le Christ était pauvre et humble, et il n'avait nulle part où reposer sa tête ». Pascal vécut seulement avec ce qui était absolument nécessaire, en renonçant à tout ce qu'il était possible et en se soumettant à la pauvreté. Il se passa de service autant que possible, ne se prévalant d'assistance que lorsqu'il ne pouvait plus bouger à cause de la maladie. Sea demeure était des plus simples, de même que sa table et son habillement. Il s'occupait de sa propre chambre et il se procurait lui-même ses repas.

Sa santé se détériorait constamment, et il souffrait sans cesse; mais il supportait ses souffrances non seulement avec patience mais même avec une joie et un bonheur qui étonnaient ses amis familiers. « Ne me plaignez pas », disait-il à ceux qui exprimaient de la sympathie pour lui, « la maladie est la condition naturelle du chrétien, parce que dans cet état le chrétien est tel qu'il doit toujours être. Cela l'habitue à l'absence de plaisirs sensuels et de toutes bonnes choses, cela l'habitue à s'abstenir des passions qui tendent des embûches à l'homme durant toute sa vie, à être sans orgueil, sans avidité, et à être toujours dans l'attente de la mort ».

Le luxe avec lequel ses proches aimants essayaient de l'entourer l'oppressait. Il pria instamment sa sœur de le placer dans un hôpital pour invalides afin qu'il puisse vivre avec eux les derniers jours de sa vie; mais sa sœur n'était pas disposée à considérer sa demande et il mourut à la maison.

Avant sa mort, il était couché inconscient pendant quelques heures. Tout juste avant la fin il se souleva de sa couche et avec une expression joyeuse il dit : « Ne m'abandonne pas Seigneur ». Ce fut ses dernières paroles.

Il est décédé le 19 août 1662. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

L'homme requiert deux croyances pour être heureux : l'une est la croyance qu'il y a une explication du sens de la vie, et l'autre, qu'il peut trouver en cela la meilleure explication de la vie.

Pascal mieux que quiconque a mené à terme la première des deux. Le Destin – Dieu – ne lui a pas accordé d'accomplir le deuxième.

Comme un homme qui meurt de soif plonge dans l'étendue d'eau qui est devant lui sans en examiner soigneusement les qualités, Pascal, sans examiner en profondeur les caractéristiques du catholicisme dans lequel il a été éduqué, a vu en lui la vérité et le salut des hommes. Satisfait que c'était de l'eau, satisfait que c'était la foi!

Il est clair que personne n'a le droit de conjecturer ce qui aurait pu arriver, mais il est impossible de s'imaginer un homme du génie de Pascal se justifiant d'une croyance au catholicisme. Il n'a pas réussi à l'exposer à la force mentale qu'il orientait vers la preuve de la nécessité de la foi, et en conséquence le catholicisme dogmatique est resté complet dans son âme. Ce qu'il possède de vérité l'a ravi. Il en a tiré le travail intensif de perfectionnement de soi, la lutte contre les tentations, son aversion des richesses, et sa croyance en un Dieu miséricordieux, auquel il rendit son âme quand il en vint à mourir.

Il est mort en ayant accompli seulement une partie de son œuvre, sans avoir complété, sans avoir même commencé à faire l'autre. Mais en dépit du fait que cette seconde partie de ses travaux n'a pas été complétée, la première n'en est pas moins précieuse : le merveilleux livre des Pensées, composé de fragments épars de papier, sur lesquels le grand Pascal mourant prenait note de ses réflexions.

Quel destin étonnant pour ce livre!

Un livre prophétique paraît; la multitude est perplexe, abasourdie par la force de la parole prophétique; alarmés, ils veulent comprendre, qu'on l'explique, savoir quoi faire.

Et voici qu'arrivent les hommes qui, comme Pascal dit, pensent qu'ils savent et tourmentent en conséquence le monde; ces hommes viennent et disent; « il est inutile de comprendre, d'expliquer; c'est tout à fait simple. Ce Pascal (ce fut pareil avec Gogol), comme vous voyez, croyait à la Trinité, à la Sainte Communion; il est évident que c'était un homme malade, anormal; ainsi donc dans sa faiblesse et sa maladie, il a tout mal compris. Une preuve encore meilleure de cela est qu'il a rejeté, même renié ce bien qu'il avait accompli, et qui nous enchante (parce qu'on comprend cela), et il a mis la plus grande emphase sur des ratiocinations2 "mystiques" complètement inutiles, sur le destin de l'homme, sur la vie future. Il faut donc prendre de lui non pas ce que lui-même considérait important, mais ce que nous pouvons comprendre, et qui nous plaît ».

Et la multitude s'est réjouit; mais ils ne saisissait pas cette force qui leurs était nécessaire pour monter à la hauteur à laquelle Pascal voulait les élever; c'était parfaitement simple. Pascal a découvert la loi avec laquelle fonctionnent les pompes. Les pompes sont très utiles et c'était une excellente chose; mais tout ce qu'il a dit à propos de Dieu, à propos de l'immortalité, tout cela n'est rien que des nullités, parce qu'il croyait à la Bible, en Dieu. Il ne nous faut pas d'effort pour parvenir à cela; au contraire, nous pouvons de la hauteur de son anoRmalité reconnaître ses services avec indulgence et condescendance malgré son anormalité!

Pascal a démontré que les hommes sans religion sont des animaux ou des sots. Il les mena par le nez dans leur difformité, dans leur manque de bon sens. Il leur prouva qu'aucune science ne pouvait prendre la place de la religion. Mais Pascal croyait en Dieu, à la Trinité, à la Bible, et c'est donc pour eux un fait établi que ce qu'il leur a dit à propos du caractère insensé de leurs vies et de la vanité de la science était faux. La science elle-même, le sujet de l'existence elle-même, cette sottise elle-même, qui les attiraient si irrésistiblement, ce sujet même, cette science même, cette sottise même ils les considéraient comme la vie réelle, comme la vérité, tandis qu'ils considéraient le raisonnement de Pascal comme le fruit de son anormalité maladive. Il leurs était impossible de comprendre la force de la pensée et de la parole de ce livre, et alors qu'ils le mettaient au nombre des classiques ils n'appréciaient pas le sujet de son livre. Il leurs semblait qu'ils se tenaient incommensurablement plus haut que ce niveau spirituel supérieur de conscience religieuse sur lequel Pascal se tenait, et auquel seul un homme peut parvenir, et par conséquent la signification de ce merveilleux livre leur était désespérément cachée.

Oui, rien n'est aussi pernicieux, aussi destructeur pour le progrès véritable de l'humanité que ces arguments, adroitement embellis avec toutes sortes d'ornements contemporains, mis de l'avant par des hommes qui croyent savoir3 et qui, de l'avis de Pascal, bouleversent le monde.4

Mais la lumière brille même dans les ténèbres, et il y a des hommes qui, sans partager la croyance au catholicisme de Pascal, comprennent néanmoins que, malgré son intellect puissant, il pouvait croire au catholicisme, préférant y croire que de ne croire à rien, et qui comprennent la signification de ce merveilleux livre, qui prouve aux hommes d'une manière irrésistible la nécessité vitale de la foi, l'impossibilité de la vie humaine sans foi, c'est-à-dire la relation constante de l'homme au monde et à ses origines.

Comprenant cela, les hommes ne peuvent pas manquer de trouver que les questions soulevées par Pascal trouveront leurs réponses dans la foi conformément au degré de leur développement moral et intellectuel.

1906.