Traité élémentaire de la peinture/082

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Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 68).


CHAPITRE LXXXII.

En quels endroits les reflets sont plus sensibles.

De tous les reflets, celui qui a un champ plus obscur doit paroître plus terminé et plus sensible ; et, au contraire, celui qui a un champ plus clair est moins sensible : cela vient de la diversité des ombres opposées, qui fait que la moins obscure donne de la force à celle qui l’est davantage, et elle la fait paroître encore plus obscure qu’elle ne l’est. De même les choses qui ont une différente blancheur étant opposées, la plus blanche fait paroître l’autre comme ternie et moins blanche qu’elle ne l’est en effet.