Traité élémentaire de la peinture/117
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 102-103).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 102-103).
CHAPITRE CXVII.
Quelle partie de la couleur doit être plus belle.
Si a est une lumière et B un corps éclairé directement par cette même lumière, E, qui ne peut voir cette lumière, voit seulement le corps éclairé que nous supposons être
rouge : cela étant, la lumière qu’il produit est de cette couleur, le reflet qui en est une partie lui ressemble, et colore de cette teinte la superficie E ; et si E étoit déjà rouge auparavant, il en deviendra beaucoup plus rouge, et sera plus beau que B ; mais si E est jaune, il en naîtra une couleur composée et changeante, entre le jaune et le rouge.