Traité élémentaire de la peinture/118
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 103).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 103).
CHAPITRE CXVIII.
Que ce qu’il y a de plus beau dans une couleur, doit être placé dans les lumières.
Puisque nous voyons que la qualité des couleurs est connue par le moyen de la lumière, on doit juger qu’où il y a plus de lumière, on discerne mieux la véritable couleur du corps éclairé ; et qu’où il y a plus d’obscurité, la couleur se perd dans celle des ombres : c’est pourquoi le Peintre se souviendra de coucher toujours la plus belle teinte de sa couleur sur les parties éclairées.